Les Bills n’ont pas dit leur dernier mot aux Patriots
Agence QMI
La saison dernière, les Patriots de la Nouvelle-Angleterre ont vécu un fait rarissime quand les Bills de Buffalo ont terminé au sommet de la section Est de l’Association américaine, scénario qui pourrait se répéter cette saison si ceux-ci l’emportent à Foxboro, dimanche.
Entre 2001 et 2020, les «Pats» de l’instructeur-chef Bill Belichick ont raté leur rendez-vous avec le premier rang seulement trois fois, incluant justement la campagne 2020, durant laquelle ils ont fini troisièmes de la division pour être écartés des éliminatoires de la NFL. Pour leur part, les Bills ont pris leur envol et participé à la finale de l’Américaine.
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Cette année, tous ou presque voyaient Buffalo filer sans trop d’ennuis avec le titre de section. Toutefois, la Nouvelle-Angleterre a retrouvé son aplomb, profitant de l’inconstance de ses adversaires pour se hisser en tête. Avec une fiche de 9-5, ils détiennent une priorité d’une partie sur les Bills, sauf que ceux-ci ont l’intention de reprendre le trône. Forts d’un gain de 31 à 14 aux dépens des Panthers de la Caroline dimanche passé, ils n’ont pas oublié l’affront subi face aux Patriots le 6 décembre. Dans ce duel du lundi soir disputé dans des conditions venteuses, le quart-arrière Mac Jones a tenté seulement trois passes, ce qui n’a pas empêché les hommes de Belichick de l’emporter 14 à 10.
«Je pense que dans cette partie, nous avons eu nos chances et nous n’avons pas exécuté de la manière appropriée. Par contre, ne vous trompez pas : il s’agit d’une très bonne formation, a déclaré au réseau ESPN le pivot des Bills Josh Allen à propos de ses vis-à-vis. Certes, ils dominent notre division pour une raison : ils sont extrêmement bien dirigés. Je suis sûr qu’ils feront aussi quelques ajustements et nous montreront des trucs qu’on n’a pas encore vus de leur part cette année.»
Les statistiques de cet affrontement donnent raison à Allen. Dans la «zone rouge», à l’intérieur de la ligne de 20 de l’ennemi, ses coéquipiers n’avaient réussi le touché qu’une fois en quatre présences. Cette année, les Bills affichent un pourcentage d’efficacité de 60,7 % quand ils se trouvent à l’intérieur de la «red zone», ce qui leur vaut le 12e rang du circuit Goodell.
Grand rendez-vous
Même si des éléments-clés n’y seront pas du côté de la troupe du pilote Sean McDermott, les joueurs semblent enthousiastes à l’idée de prendre leur revanche. Pour ce faire, ils auront à se débrouiller sans le receveur de passes Cole Beasley ainsi que les plaqueurs offensifs Jon Feliciano et Dion Dawkins, tous aux prises avec la COVID-19. En revanche, Emmanuel Sanders pourrait renouer avec l’action et remplacer Beasley.
«Nous avons l’opportunité de pratiquer le sport qu’on aime en prenant part à un match significatif en décembre. Vous grandissez en regardant ces rencontres», a résumé le demi de sûreté Jordan Poyer.