Les bars frustrés d’être laissés pour compte
Agence QMI
Les propriétaires de bars du Québec se sont montrés frustrés des assouplissements annoncés par Québec mardi, qui permettra la réouverture des salles à manger des restaurants dès le 31 janvier.
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Les établissements licenciés, par contre, devront demeurer fermer et n’ont toujours pas eu d’indication pour la date de leur réouverture, qui viendra lors d’une éventuelle «troisième phase», a indiqué le premier ministre François Legault.
La Corporation des propriétaires de bars, brasseries et tavernes du Québec (CPBBTQ) et l’Union des tenanciers de bars du Québec (UTBQ) réclament donc «un peu de prévisibilité quant à leur réouverture»
La décision est d’autant plus difficile à avaler, pour les deux organisations, que les restaurants, le 31 janvier, et les salles de spectacle, le 7 février, rouvriront pour le bien mental collectif de la population, a admis le directeur national par intérim de la santé publique du Québec, le Dr Luc Boileau.
«Les bars répondent, eux aussi, à des considérations du même ordre: soit socialiser et se divertir, deux besoins essentiels. Pourquoi alors encore classer les bars dans une catégorie à part, alors que les mêmes mesures sanitaires que celles applicables dans les restaurants peuvent y être transposées?», ont questionné la CPBBTQ et UTBQ dans une lettre adressée au premier ministre François Legault et au ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.
Les deux groupes, qui disent comprendre que le gouvernement veut limiter la propagation de la COVID-19, réclament d’obtenir le droit de rouvrir leurs portes à partir du vendredi 11 février.
Il s’agit de «la seule date qui permettra [aux bars] de reprendre leurs activités à temps pour bénéficier des retombées économiques découlant du Superbowl et de la Saint-Valentin, lesquels constituent les seuls événements lucratifs en cette sombre période de début d’année, toujours difficile dans notre industrie», ont plaidé les deux groupes.