Les 5 événements de la St-Jean les plus marquants de l’histoire du Québec
C’est bien connu, la Saint-Jean-Baptiste est l’occasion parfaite pour souligner notre fierté d’être Québécois d’une manière très, très, très festive.
À travers les époques, les Québécois.es ont toujours accordé une importance primordiale aux célébrations du 24 juin.
Maintenant, en 2022, la Saint-Jean-Baptiste est un événement culturel d’envergure nationale au cours de laquelle les Québécois célèbrent leur unicité en se déhanchant au son de la musique d’ici, fleurdelisé dans une main et bière (d’épinette, il va sans dire) dans l’autre.
Du 13 au 26 juin 2022, les Tim Hortons du Québec veulent souhaiter une Bonne Saint-Jean à tous les Québécois et pour ce faire, pourquoi ne pas rappeler une fois de plus le caractère distinct du Québec en lançant une édition spéciale de la fameuse roussette au miel «Je Tim En Bleu».
D’ailleurs, saviez-vous que le Québec est l’endroit au Canada où la «roue de tracteur» est le beigne le plus vendu? (C’est aussi le seul endroit où les gens appellent ça une «roue de tracteur», mais ça, c’est une autre histoire!)
Il faudrait demander à l’auteure-compositrice-interprète Roxane Bruneau comment elle appelle ça, une roussette au miel!
Cette dernière, qui raffole du Tim depuis belle lurette, a justement sillonné la province pour sonder les Québécois. Entre deux beignes, elle leur a demandé ce qui les rend si uniques et quels sont leurs plans pour le gros party du 24 juin.
Il n’y a pas de doute: la Saint-Jean au Québec, c’est une grosse affaire!
En voici la preuve en 5 fois où les festivités ont pris une tournure mythique:
1646
Selon le Journal des Jésuites, on allumait déjà des feux pour fêter la Saint-Jean, dès 1636, sur le bord du Saint-Laurent. En 1646, «le 23 juin se fit le feu de la Saint-Jean sur les huit heures et demie du soir... On tira cinq coups de canon et on fit deux ou trois fois la décharge des mousquets». Bon, OK, on exagère peut-être un peu sur le «mythique» dans ce cas-ci, mais hey! ça va bientôt faire 400 ans qu’on se célèbre! Faut fêter ça!
1975
Du 20 au 24 juin, on célèbre la Saint-Baptiste pendant cinq (5!) jours sur le mont Royal. Le spectacle de clôture culmine avec l’interprétation de la pièce Un peu plus haut, un peu plus loin de Jean-Pierre Ferland, par Ginette Reno. On y entonne aussi l’hymne national de facto du Québec, Gens du pays, pour la première fois... mais pas la dernière!
1977
C’est le 11 mai 1977 que le gouvernement de René Lévesque fait du 24 juin la Fête nationale du Québec. La Saint-Jean reste la Saint-Jean, mais en l’appelant désormais «Fête nationale», on inclut les Québécois de toutes origines. Il était plus que temps que tout le monde soit inclus! Cette année-là, le grand spectacle annuel a lieu dans le gigantesque Stade olympique, vieux d’à peine un an.
1990
Plus de 200 000 personnes (l’équivalent de 10 Centre Bell bien remplis) répondent à l’invitation des organisateurs de la Fête nationale et suivent, fleurdelisés bien hauts et moustaches dans le vent, le dernier char allégorique de la parade qui, elle, fait un grand retour après plus de 20 ans d’absence. (La moustache, elle, ne le sait pas encore, mais s’absentera pour au moins 20 ans!)
2020
Les Québécois ressentent le besoin de se rassembler, virtuellement du moins. C’est pourquoi, dans un bel élan de solidarité, le grand spectacle annuel présenté sans spectateurs est diffusé simultanément sur les quatre réseaux généralistes francophones. Grâce au miracle de la technologie, on peut en effet faire semblant qu’on est ensemble et fêter le Québec chacun chez nous. Étrange, mais inoubliable!
Cette année, on célèbre la Fête nationale en grand! En plus de son beigne «Je Tim En Bleu, Tim Hortons ramène son très populaire gobelet bleu pour l’occasion et lance une serviette de plage en édition limitée. Bonne Saint-Jean!