Les 17 objets qui ont fait l’année 2020
Philippe Melbourne Dufour
2020 a été une année pleine de hauts et de bas. Bin, surtout de bas.
Durant les 12 derniers mois, plusieurs objets se sont démarqués.
Les voici.
Le pastei de natas
Nouveau symbole d’espoir, plusieurs Québécois.es ont tenté de cuisiner ce dessert d’origine portugaise quand le directeur de la santé publique Horacio Arruda l’a mentionné lors d’un point de presse. On ne sait pas combien les ont réussi.
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La tapette à mouche
De loin, la chose la plus excitante à s’être produite lors de la récente campagne présidentielle américaine a été lorsqu’une mouche s’est posée sur la tête de Mike Pence lors du débat vice-présidentiel. Joe Biden en a profité pour produire des tapettes à mouche aux couleurs démocrates.
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Le livre de MBC
À la suite d’un scandale impliquant l’association des libraires du Québec, le premier ministre François Legault et Mathieu Bock-Côté, le livre de ce dernier L'Empire du politiquement correct s’est envolé des tablettes des librairies québécoises.
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Le masque
Qu’il soit réutilisable ou jetable, bleu, rose, à pois ou en forme de scrotum, chaque Québécois qui est entré dans un lieu public après le mois de juillet a dû cacher la partie inférieure de son visage (incluant le nez, oui oui, c’est à toi que je parle Huguette) avec un bout de tissu. Dire que cette décision n’a pas fait l’unanimité serait le plus gros euphémisme de l’histoire des euphémismes.
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Le papier de toilette
Comme à chaque période d’incertitude, les gens ont débuté l’actuelle pandémie en s’assurant qu’un de leurs besoins fondamentaux serait comblé. On ne parle pas ici de manger ou de se loger, mais d’avoir les fesses propres. Pendant quelques jours, les rangées de papier de toilettes ont été vidées par des gens prévoyants qui n’ont probablement pas encore fini de passer à travers leur réserve initiale.
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Le drapeau du Québec (ou l'absence de)
En début d'année, le fleurdelisé a soufflé 72 bougies. Par contre, ce drapeau emblématique de la Nation québécoise était absent de sa propre fête nationale. C’est comme ça qu’on traite nos aînés.
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L’affiche du film Les Rose
Beaucoup de choses ont été dites cette année sur le 50e anniversaire de la crise d’octobre. Par contre, c’est le film de Félix Rose dans lequel il raconte l’histoire de sa famille à travers des témoignages de son oncle Jacques ainsi que des images d’archives vidéo qui a le plus retenu l’attention. Notamment quand la député solidaire Catherine Dorion s’est fait photographier le point dans les airs, comme le révolutionnaire Paul Rose sur l’affiche du film.
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Le linge mou
L’an dernier, le Sac de chips avait déclaré que 2019 avait été l'année du coton ouaté. On ne se doutait pas qu’on passerait les trois quarts de l’année suivante à porter exclusivement du linge mou. Oups.
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La levure
Lorsqu’on est confiné dans sa maison, ça peut arriver qu’on cherche désespérément quelque chose pour nous occuper l’âme. Cette année, plusieurs se sont tournés vers la production de pain maison. Tellement que pendant un moment, les sachets de levure instantanée étaient pratiquement introuvables dans les épiceries.
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Une webcam
À défaut de se voir en «présentiel», beaucoup des interactions sociales de 2020 ont eu lieu via le World Wide Web. À l’aide de Zoom, Skype, Teams, Facetime ou Messenger, et une webcam, on a eu des rencontres de bureau, des 5 à 7, des soupers de famille et même des rendez-vous médicaux. En plus, on n’avait pas besoin de mettre de pantalons.
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Le monolithe
C’est quoi un monolithe? On ne sait pas. Mais on sait qu’ils se sont mis à apparaître aux quatre coins du monde et que leur présence mystifie la toile. Peut-être que quelqu’un tourne un remake de 2001: A Space Odyssey?
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Une pancarte BLM
Les meurtres de George Floyd et Breonna Taylor par des agents de la paix ont envoyé une véritable onde de choc à travers le monde. Des manifestations monstres ont eu lieu aux quatre coins du globe où des centaines de milliers de manifestants ont joint leurs voix pour décrier les injustices toujours vécues par les gens racisés.
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Un plat pour emporter
Avec la fermeture de tout pendant le confinement, on a dû dire un au revoir temporaire à des sorties au restaurant. Heureusement, beaucoup de restaurateurs se sont revirés sur un dix cennes et ont commencé à offrir la livraison ainsi que des plats à emporter (pour ne pas dire take out).
Des perruques
Cette été, le folie Drag Race s’est emparée du pays des castors alors que la populaire émission de compétition pilotée par Rupaul a enfin eu sa première édition canadienne. Le Québec a été particulièrement fier de sa queen Rita Baga qui s’est rendue en grande finale de l’émission diffusée sur Crave, tout en infusant une belle dose de fierté francophone au concours. Après tout, ce n’est pas «Toronto’s Drag Race».
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Un glory hole
Des experts de la santé de la Colombie-Britannique ont laissé le public perplexe alors qu’ils ont suggéré l'utilisation de glory holes pour cesser la propagation de la COVID-19. Si vous ne savez pas c’est qu’est un glory hole, nous vous implorons de ne PAS le chercher sur Google. Un fois qu’on l’a vu, on ne peut pas revenir en arrière.
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Un timbre
Plus que jamais, cette année, on a compté sur la poste pour nous apporter tout ce dont on avait besoin (et surtout pas besoin) pour subsister. La poste a aussi joué un rôle très important dans les élections de nos voisins du sud. Seulement 54% des électeurs ont voté en personne le jour des élections, ce qui veut dire qu’une bonne partie de la population a voté par la poste.
Un dessin d’arc-en-ciel
On nous a dit que ça allait bien aller. Ok, quand?