Legault attaqué sur sa gestion de la première vague
TVA Nouvelles
À Québec, les oppositions ne lâchent pas le morceau et maintiennent la pression pour obtenir une enquête indépendante sur la gestion de la pandémie.
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Elles accusent aussi le gouvernement d'avoir voulu faire diversion mardi, en annonçant les assouplissements des Fêtes en même temps qu'elles faisaient front commun.
«François Legault ne dit pas la vérité, lorsqu'il est en chambre», a clamé le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon
Les oppositions veulent savoir pourquoi la cellule de crise n'est pas intervenue avant la mi-avril, alors que des signaux d'alarme avaient été envoyés dès le 16 mars à une sous-ministre qui était au cœur des décisions.
«Il y a des messages qui se sont perdus, qui ne se sont pas rendus ou qui ont été ignorés», a clamé en chambre le député péquiste Joël Arseneau.
«Est-ce que le premier ministre, qui était le chef de la cellule crise, était le seul à ne pas être au courant qu'on allait à l'abattoir dans nos CHSLD?» a demandé la cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade.
Le premier ministre François Legault a continué d’affirmer que le Québec n'a jamais été en rupture de stock dans les équipements de protection.
«On s'est rendu compte, effectivement, qu'il y avait eu un problème de distribution. Est-ce que c'est entre le CHSLD privé et le CISSS? Est-ce que c'est entre le CISSS et le ministère? Il y a trois enquêtes, actuellement, qui sont en train de regarder les détails de tout ça», a toutefois indiqué François Legault.