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L'article provient de TVA Sports
Sports

L’effet Martin St-Louis

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Photo portrait de Félix Séguin, TVA Sports

Félix Séguin, TVA Sports

2022-02-21T14:24:35Z
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Je ne m’en cacherai pas et je ne jouerai pas à l’autruche.

J’ai dit et écrit, avant même son congédiement, que Dominique Ducharme n’était pas le responsable des insuccès des Canadiens et qu’il ne méritait pas de perdre son poste d’entraîneur-chef. Ducharme est un bon entraîneur et je souhaite qu’il se trouve du boulot très rapidement.

Ceci étant dit, Jeff Gorton et Kent Hughes ont tous les pouvoirs et ils ont jugé qu’un changement s’imposait et je dois respecter cette décision parce que ce sont eux les patrons et parce qu’ils sont en train de mettre leur plan à exécution.

Pour le moment, malgré que l’échantillon demeure encore très petit, le changement derrière le banc semble avoir changé l’état d’esprit de l’équipe, du moins à court terme.

Martin St-Louis s’amène donc comme entraîneur-chef sans aucune expérience, mais c’est comme si les joueurs le percevaient comme un des leurs. En l’absence de Shea Weber, j’ai l’impression que St-Louis comble cet important problème de leadership au sein de l’équipe. Bref, je crois que St-Louis est en quelque sorte devenu le capitaine.

Sa façon de parler, de s’exprimer, de démontrer sa passion et sa détermination ont une grande influence sur les joueurs des Canadiens. Ces derniers ont le goût de faire des sacrifices et d’aller à la guerre avec leur nouvel entraîneur. C’est palpable.

L’aura de St-Louis et son passé glorieux sont contagieux. Les joueurs le respectent et écoutent attentivement ses conseils et sa façon de voir les choses.

Je trouve que le comportement de St-Louis ressemble à celui de Rod Brind’Amour qui est l’entraîneur-chef actuel des Hurricanes de la Caroline. Brind’Amour est passionné, déterminé et il met ses « tripes » sur la table. L’émotion qu’il dégage est contagieuse sur ses joueurs et il obtient beaucoup de succès. Bref, Brind’Amour dirige comme il jouait. Et depuis son arrivée à Montréal, St-Louis donne cette impression.

Présentement, les Canadiens vivent sur l’adrénaline de Martin St-Louis. À court terme, cela fonctionne. À long terme, est-ce que cet état d’esprit demeurera ? On le souhaite, mais on ne le sait pas encore.

Il faut se donner du temps avant de porter un jugement définitif.

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