F1 : Lance Stroll a du travail à faire
Agence QMI
Le pilote Lance Stroll a pris les 12e et 13e places lors des deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Espagne tenues vendredi, à Barcelone.
Au volant de sa voiture Aston Martin, le Québécois a réalisé un chrono de 1 min 21,920 s au cours de la session initiale, tandis que les deux porte-couleurs de Ferrari, Charles Leclerc (1:19,828) et Carlos Sainz fils (1:19,907), ont dominé. Le top 3 de l’avant-midi a été complété par Max Verstappen, sur Red Bull, en 1:20,164.
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De retour en action pour la seconde séance, Stroll a utilisé des pneus durs et tendres, enchaînant avec le 13e tour au classement, soit 1:21,249. Leclerc a de nouveau été le plus convaincant en vertu d’un passage de 1:19,670. Cette fois, les deux conducteurs de Mercedes, George Russell et Lewis Hamilton, ont suivi en 1:19,787 et 1:19,874 respectivement.
«Ce fut une première journée positive. Nous faisons des progrès, mais nous avons été un peu plus prudents aujourd’hui parce que nous commençons à manquer de pneus de rechange», a expliqué Stroll au site web de l’écurie Aston Martin.
«Ça semble un pas dans la bonne direction, mais nous en voulons toujours plus. Sur un seul tour, la voiture se comportait bien, mais je crois qu’il y a plus à faire au niveau de l’équilibre du véhicule», a-t-il ajouté.
Remplaçant Alexander Albon chez Williams, le champion en titre de Formule E, Nick de Vries, a fini 18e de la première séance en 1:22,920. Albon a repris sa voiture pour la deuxième et a terminé au même échelon.
Les troisièmes essais et les qualifications auront lieu samedi. La course, sixième de la saison 2022, se déroulera le lendemain.
Aston Martin lavée de tout soupçon
Plus tôt dans la journée, l’écurie Aston Martin a été disculpée par les commissaires de la FIA quant aux dernières modifications qu’elle a apportées à sa monoplace AMR22. Le directeur sportif de Red Bull, Christian Horner, s’était plaint que la voiture ressemblait drôlement à sa RB18, mais les ajustements ont été faits en toute légalité.
L’équipe britannique a changé le plancher, les pontons, le couvert du moteur, l’aile droite et le halo de sécurité. La FIA a jugé qu’aucune règle n’avait été enfreinte, bien que plusieurs parties du véhicule «ressemblent à celles d’un autre compétiteur».
Dans son rapport, la FIA a précisé que l’article 17,3, relatif à la «rétro-ingénierie» – la copie de photos ou de données à des fins de conception de modèles –, n’avait pas été brimé.
Par voie de communiqué, Red Bull a accepté la décision, rappelant le règlement au passage, et a déclaré, sans doute avec un clin d’œil, que «l’imitation est la plus sincère forme de flatterie».