«Le vrai travail commence»: éliminé à «American Idol», Olivier Bergeron voit le côté positif


Cédric Bélanger
Même s’il est déçu d’avoir été éliminé après un parcours de rêve à l’émission American Idol, le chanteur du Nouveau-Brunswick Olivier Bergeron préfère voir le côté positif.
«Le vrai travail commence maintenant», a déclaré le jeune homme de 23 ans, mardi matin, au micro de Mario Dumont, à QUB radio et télé.
Lundi soir, Olivier Bergeron a tenté de convaincre le public américain de voter pour lui en chantant It’s Not My Time, une chanson de 3 Doors Down au titre cruellement prophétique. Soumise au vote populaire, sa performance ne lui a pas permis d’obtenir l’un des 14 billets pour l’étape suivante.
Ce n’est pas le résultat espéré, mais quitter maintenant lui procure un avantage sur les autres concurrents, estime le camionneur de Kedgwick, parce qu’il pourra sortir des chansons plus rapidement.
«J’ai quelques pas d’avance sur les autres parce que je peux commencer à travailler tout de suite. C’est comme ça que je le prends.»
• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
Il a appris l’anglais
Encensé plus d’une fois par les juges Lionel Richie, Carrie Underwood et Luke Bryan, Olivier Bergeron a vécu de grandes émotions au cours de son passage à American Idol. La semaine dernière, il a notamment chanté I Am Not Okay, un succès de son idole Jelly Roll, devant ce dernier. Ému, Jelly Roll lui a dit: «Je suis un grand fan. Je suis ta famille.»
En fin de semaine, Olivier Bergeron avait défendu sa place en reprenant Stay, un titre de Rihanna. Il a aussi chanté Like a Stone, d’Audioslave, durant son parcours à la télé américaine.
Dire qu’il ne parlait pas un mot d’anglais à son arrivée à Hollywood pour les auditions.
«Nous étions 144 personnes. [...] J’ai essayé de me faire des amis et ça a fonctionné, j’ai appris l’anglais. Je ne pensais pas me rendre aussi loin dans l’aventure. Je suis fier, mais c’était un désavantage d’être d’ici parce que le Canada ne pouvait pas voter.»
Son avenir au Canada
Malgré son aventure américaine, Olivier Bergeron croit que son avenir professionnel se trouve chez lui. «Mon noyau va être au Canada. Je pense que c’est important de se rappeler d’où tu viens et de construire autour de ça», analyse le chanteur.
Tout en développant des projets musicaux, il dit avoir envie de partager son vécu avec les jeunes.
«J’ai réfléchi beaucoup à ça dernièrement. Je ne veux pas attendre les appels. Je vais essayer de faire une petite tournée dans les écoles pour parler de mon parcours et montrer qu’il n’y a rien d’impossible.»