Le vaccin de Pfizer est autorisé pour les enfants : voici ce qu'il faut savoir
Agence QMI
- Santé Canada a autorisé le vaccin de Pfizer pour ls enfants de 5 à 11 ans.
- C'est le premier vaccin à être autorisé au pays pour ce groupe d'âge.
- En octobre dernier, François Legault avait laissé entendre que l’état d’urgence sanitaire pourrait être levé après la vaccination des enfants.
Ça y est : le vaccin de Pfizer contre la COVID-19 a été autorisé au Canada pour les enfants de 5 à 11 ans.
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Il s'agit du premier vaccin contre la COVID-19 homologué au Canada pour ce groupe d'âge.
«C'est un jalon important dans la lutte contre la COVID-19 au Canada», ont indiqué Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada dans un communiqué.
Rappelons que Santé Canada a reçu une demande de Pfizer-BioNTech pour étendre les indications du vaccin Comirnaty le 18 octobre dernier. Le vaccin a d'abord été homologué pour utilisation chez les 16 ans et plus le 9 décembre 2020, puis pour utilisation chez les 12 à 15 ans le 5 mai 2021.
«Après un examen scientifique indépendant complet, le Ministère a déterminé que les avantages de ce vaccin pour les enfants de 5 à 11 ans l'emportent sur les risques. Santé Canada a autorisé l'administration d'une série vaccinale de deux doses de 10 microgrammes à trois semaines d'intervalle. Il s'agit de doses moindres que les deux doses de 30 microgrammes homologuées pour utilisation chez les 12 ans et plus», a-t-on précisé.
Santé Canada a également indiqué que lors de l'essai clinique, la réponse immunitaire des enfants de 5 à 11 ans était comparable à celle des personnes de 16 à 25 ans: «Le vaccin était efficace à 90,7 % pour prévenir la COVID-19 chez les enfants de 5 à 11 ans, et aucun effet secondaire grave n'a été recensé».
Vers la fin de l'urgence sanitaire?
En octobre dernier, le premier ministre François Legault avait laissé entendre que l’état d’urgence sanitaire pourrait être levé au Québec après la vaccination des enfants.
Bien que les plus jeunes tombent rarement gravement malades après avoir contracté la COVID-19, ceux-ci sont susceptible de transmettre de virus à leurs parents ou dans la communauté, contribuant ainsi au maintien de la pandémie. Les écoles demeurent d’ailleurs un vecteur important de propagation de la COVID-19 cet automne dans la province.