«Le travail d'une vie»
TVA Sports
Le patineur de vitesse longue piste Laurent Dubreuil en a vu, de la glace, avant de tenir une médaille olympique dans ses mains.
Le Québécois de 29 ans s'est offert l'argent au 1000 mètres, une épreuve qui le fait normalement souffrir, lui qui est, de son propre aveu, meilleur sur 500 mètres.
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«C'est une distance qui fait tellement mal aux jambes, le niveau d'acide lactique nous barre complètement les jambes», a-t-il admis à notre collègue Andy Mailly-Pressoir, à Pékin.
Ce gargantuesque effort victorieux, «c'est le travail d'une vie», a-t-il souligné
«C'est ma 11e ou 12e année sur l'équipe nationale, ça fait 12 ans que mon travail est de s'entraîner à temps plein», a-t-il ajouté.
Pour Dubreuil, ce qui compte en premier lieu, c'est d'avoir le feu sacré pour avoir envie de se donner à son sport tous les jours.
«Ça ne se gagne pas facilement ou rapidement, une médaille olympique, mais quand on aime ce qu'on fait, honnêtement, ça ne semble pas être du travail tant que ça», a observé l'athlète de pointe.
«Être premier au monde, si on n'aime pas ce qu'on fait, ça ne vaut pas la peine, a-t-il ajouté. Il faut aimer ce qu'on fait au quotidien (...) de toute façon, t'es meilleur quand t'es heureux.»
Ce qui l'aide aussi, c'est d'être bien entouré: sa fille Rose et sa conjointe Andréanne le soutiennent à 100%.
«Si je ne savais pas que j'ai leur support, je prendrais ma retraite», a concédé le patineur.
Voyez l'entretien complet en vidéo principale.