Fier de son bilan, le SPVQ se dit prêt pour le «Woodstock de la liberté»
Taïeb Moalla | Journal de Québec
Fiers et satisfaits du déroulement des manifestations d’opposition aux mesures sanitaires, les patrons du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) se disent prêts à faire face à la musique si jamais un «Woodstock de la liberté» est organisé à Québec dans deux semaines.
• À lire aussi: «Convoi de la liberté» à Québec: des dérapages évités grâce à une gestion sans faille
• À lire aussi: «Convoi de la liberté»: les menaces d'un siège à Québec reprennent
C’est ce que la direction du SPVQ a affirmé, lundi en fin de matinée, en point de presse. Denis Turcotte et André Turcotte, respectivement directeur et directeur adjoint à la surveillance du territoire, ont également insisté sur la bonne «collaboration» entre les policiers et les manifestants pour assurer la sécurité de tout le monde.
«Je veux souligner l’excellent travail des policiers, leur capacité à avoir anticipé la situation à laquelle nous faisions face pour la planification de la séquence des événements», a mentionné le chef Denis Turcotte.
D’après lui, la communication constante et étroite entre policiers et manifestants a permis de s’assurer du respecter du «droit et de la possibilité de manifester» tout en en minimisant les inconvénients.
Depuis jeudi, à Québec, 50 constats d’infraction ont été donnés en vertu de différents règlements municipaux. Cela inclut des constats émis à cause des klaxons, mais leur nombre précis n’a pas été dévoilé. Aussi, il y a eu 74 constats liés au Code de la sécurité routière, 48 constats liés au stationnement, trois arrestations et un remorquage.
«On va être là»
Dimanche après-midi, à la fin de leur événement, les organisateurs ont affirmé qu’ils seraient de retour dans deux semaines.
Si c’est le cas, les dirigeants du SPVQ ont déclaré que la police s’assurera du bon déroulement des choses. «On se prépare toujours en fonction des situations auxquelles on droit faire face en ville. S’il y a un autre rassemblement qui se produit, on va être là pour y répondre», a laissé tomber Denis Turcotte.
Fidèle à son habitude, ce dernier n’a pas voulu dévoiler le nombre précis de policiers qui étaient sur le terrain, dans le secteur de l’Assemblée nationale, au cours des derniers jours. Il n’était pas non plus en mesure de chiffrer les coûts que cela représentera pour les citoyens de la municipalité.
Si c’est le cas, les dirigeants du SPVQ ont déclaré que la police s’assurera du bon déroulement des choses. «On se prépare toujours en fonction des situations auxquelles on droit faire face en ville. S’il y a un autre rassemblement qui se produit, on va être là pour y répondre», a laissé tomber Denis Turcotte.
Invité à plusieurs reprises à expliquer les raisons expliquant le contraste entre la situation à Québec et le chaos qui règne à Ottawa, le chef Turcotte a évité de dresser des comparaisons. Il a plutôt insisté pour dire que chaque situation est différente.
Discrétion par rapport à Ottawa
Invité à plusieurs reprises à expliquer les raisons expliquant le contraste entre la situation à Québec et le chaos qui règne à Ottawa, le chef Turcotte a évité de dresser des comparaisons.
«La situation, l’environnement, la clientèle, la façon dont ça s’est déployé dans la ville d’Ottawa versus comment ça s’est déployé ici, c’est vraiment typique à chaque endroit», a-t-il glissé.