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Le sport écope encore

Il y avait de l’action sur la patinoire dans le match disputé à huis clos entre le Canadien et les Flyers, mais les allées du Centre Bell étaient désertes jeudi soir.
Il y avait de l’action sur la patinoire dans le match disputé à huis clos entre le Canadien et les Flyers, mais les allées du Centre Bell étaient désertes jeudi soir. Photo Martin Chevalier
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2021-12-17T04:28:16Z
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Pour une énième fois depuis mars 2020, le sport professionnel et amateur est touché par des restrictions gouvernementales liées à la pandémie de la COVID-19 et du variant Omicron. Jeudi, en l’espace de quelques heures, les organisations et les ligues québécoises ont été obligées de prendre un pas de recul important.  

On l’a constaté avec le match à huis clos du Canadien au Centre Bell. Le tout a été annoncé à peine deux heures avant la première mise en jeu.  

Au moment d’écrire ces lignes, le Canadien ne sait pas si sa partie prévue samedi soir sera encore à huis clos ou avec une foule réduite. Bien sûr, il faudra aussi surveiller la situation des Bruins de Boston, les prochains visiteurs au Centre Bell, qui sont aux prises avec une éclosion depuis quelques jours. 

Puis, à compter de lundi, tous les amphithéâtres sportifs en sol québécois seront limités à une capacité d’accueil de 50 %. Le Canadien a déjà obtenu l’assurance qu’il pourra présenter ses rencontres de janvier avec une foule d’environ 10 000 spectateurs. 

Aux entrées de l’amphithéâtre, on pouvait lire ce message.
Aux entrées de l’amphithéâtre, on pouvait lire ce message. Photo Martin Chevalier

Le gala de GYM demeure 

La décision du gouvernement Legault et de la Santé publique aura aussi un impact important sur le Rocket de Laval, les Lions de Trois-Rivières et la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). 

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En début de soirée, le Rocket a annoncé qu’il disputera son match de vendredi soir contre les Bruins de Providence à huis clos. La rencontre du 29 décembre contre Syracuse sera présentée avec une capacité d’accueil réduite à 50 %. Même chose pour les parties en janvier. 

Vendredi soir, au Centre Bell, il y a un gala de boxe avec deux combats de championnat du monde. Pour le moment, l’événement va être présenté comme prévu. 

« On a contacté la Régie et on a notre carte de boxe avec public, a confirmé le promoteur Yvon Michel en soirée. Personne ne nous a informés du contraire. Notre dossier sera évalué dans les prochaines heures, mais le fait que nous avons un protocole éprouvé va nous aider. »

La présence de spectateurs est cruciale pour la rentabilité de l’événement qui met en vedette le champion Artur Beterbiev et la Québécoise Marie-Ève Dicaire. 

Si le gala peut avoir lieu comme prévu, il faut également penser à ceux qui doivent avoir lieu en janvier. GYM et Eye of the Tiger Management ont chacun un événement prévu au Casino de Montréal. 

Cependant, selon les dernières annonces, les deux promoteurs pourront remplir au maximum de sa capacité qui est de 500 places. 

LHJMQ : aucun changement 

Du côté de la LHJMQ, les amphithéâtres devraient « en théorie » pouvoir être combles pour les matchs prévus vendredi et samedi, nous a dit la ligue jeudi. Ce sont les derniers inscrits au calendrier avant la pause de Noël, qui prendra fin le 28 décembre. 

Mais le circuit ne souhaitait pas réagir dans l’immédiat aux annonces gouvernementales. Tôt en journée, l’adjoint au commissaire, Martin Lavallée, avait indiqué que la ligue « souhaitait maintenir ses activités » comme elles se déroulaient depuis le début de la saison, soit sans restriction sur le nombre de spectateurs, notamment. 

« Rien ne nous a été rapporté au sujet d’éclosions qui seraient survenues à la suite d’un événement relié à notre ligue, que ce soit un match, un entraînement ou un événement promotionnel », avait dit M. Lavallée.

– Avec la collaboration de Jessica Lapinski

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