Le secret de Steve sera-t-il dévoilé dans STAT?
RADIO-CANADA, LUNDI AU JEUDI 19 H, DÉBUT: 8 JANVIER
Sandra Sirois
Marc Beaupré sera de retour dans la peau du chirurgien Steve Jolicoeur. Après un automne chargé, autant pour le comédien que pour son personnage, Marc Beaupré revient sur son arrivée dans l'équipe de STAT, en plus de nous parler des intrigues qui le concernent.
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Marc, parlez-nous de votre arrivée au sein de l’équipe de STAT...
Mon Dieu! Ç’a été un charme! J’ai vraiment été bien accueilli. Je connaissais déjà beaucoup de comédiens dans la série. Je me suis bien préparé aussi, car je savais que les tournages sur les quotidiennes vont très vite. Tout de même, pour n’importe quel comédien, peu importe l’expérience, quand on arrive sur un nouveau plateau, on doit s’habituer au rythme, à l’équipe, au studio, aux personnages... Alors, la première semaine, j’ai travaillé très, très fort pour bien apprendre mes textes. La première chose que j’ai dite — je faisais une scène d’opération —, c’est: «Scalpel, j’ouvre!» (rires)
Est-ce facile pour vous de jouer un chirurgien?
Les scènes de chirurgie sont toujours un peu plus difficiles, car on doit apprendre la nature des outils, la façon de les manipuler, et on n’a pas le corps du malade devant nous. Non seulement on jongle avec des termes qui ne nous sont pas familiers, mais on doit imaginer l’intervention qu’on doit faire, qui est souvent très complexe. J’étais content lorsqu’un chirurgien est venu sur le plateau. Juste à le voir manipuler les outils, j’ai beaucoup appris!
À part le rythme rapide, comment ça se passe, travailler dans une quotidienne?
Bien honnêtement, c’est beaucoup plus le fun que je le pensais! J’ai vraiment beaucoup de plaisir! J’ai réalisé à quel point la multiplication des scènes, semaine après semaine, me permet de donner des nuances que je n’avais pas pu donner jusque-là à mon personnage. C’est quelque chose qu’on ne peut pas toujours se permettre lorsqu’on tourne dans un film ou une série lourde.
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Cet automne, on a découvert que Steve est maniacodépressif. Qu’est-ce qui attend ce personnage?
Les gens ont été témoins de ses comportements extrêmes, comme le fait de pratiquer deux opérations en même temps. Le Collège des médecins enquête sur lui, et là, tout à coup, il verse dans la paranoïa totale. Emmanuelle est la seule à connaître son secret. Elle sait qu’il doit prendre des médicaments, car elle suppose qu’il peut avoir des comportements dangereux. Alors, en janvier, on se demandera s’il va demeurer stable. Va-t-il chuter? Son secret sera-t-il dévoilé? Ce sera à découvrir!
On sait que votre personnage a le béguin pour une collègue. Y aura-t-il des développements à ce sujet en janvier?
Steve a dit à Delphine qu’il l’inviterait à sortir, mais... (rires) à cause de tout ce qui se passe avec sa bipolarité et l’enquête menée sur lui, il lui dit finalement qu’il doit régler ses problèmes avec le Collège des médecins avant, sans bien sûr lui parler de son équilibre mental. Alors, il est encore dans le désir! Parfois, à l’écran, on voit des amours qui prennent vraiment du temps... Cela dit, s’il n’y a pas de conflit, il n’y a pas d’histoire! C’est ce qu’on veut: que ça s’étire et que l’on continue à se demander si, à un moment donné, ça va se passer ou pas! (rires)
Qu’est-ce que ça vous fait de jouer un homme bipolaire?
Je trouve ça extrêmement touchant, car il s’agit d’un des premiers sujets que Marie-Andrée Labbé a abordé dans sa série Trop. Ça me touche beaucoup de savoir qu’elle me confie un sujet aussi sensible et important pour elle.
Ne manquez pas le retour de STAT dès le lundi 8 janvier, à 19h, à Radio-Canada.