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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Le Québec aux prises avec une surchauffe immobilière près de celle de la pandémie?

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Yannick Beaudoin

8 avril à 22h35
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L’incertitude économique et les chutes boursières liées à la guerre commerciale menée par les États-Unis ne semblent pas avoir ralenti le marché immobilier au Québec.

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Les pancartes «Vendu» se multiplient dans les quartiers, autant à Montréal, Trois-Rivières et Québec que dans plusieurs régions.

Cette situation est principalement due à une grande rareté sur le marché, estime le courtier immobilier résidentiel Yanic Parent.

«Il y a tellement peu de propriétés quand même sur le marché disponible, tellement d'acheteurs aussi qui sont là actuellement. On est dans la grosse période en plus, la période printanière. Les gens regardent beaucoup pour se relocaliser d'ici le mois de juillet», a-t-il expliqué en entrevue sur les ondes de LCN.

De 2024 à 2025, le nombre de maisons vendues a augmenté de 8%. À Montréal, la hausse a été de 10% durant cette période.

«Ce n'est pas demain matin, la veille, selon moi, que ça va s'arrêter. Bien, au contraire, on a l'impression que la saison immobilière qu'on vit actuellement va s'étirer aussi au courant des prochains mois», mentionne M. Parent.

Le manque d’inventaire crée une importante pression sur le marché, ce qui complique la tâche des premiers et deuxièmes acheteurs, soutient l’expert.

«J'ai eu un cas dernièrement: quelqu'un me disait qu’une maison à Montréal pour laquelle on doit quand même apporter beaucoup de modifications, il y avait 19 offres d'achat sur la table», raconte le courtier immobilier résidentiel.

Pour certains types de propriétés, la dynamique actuelle s’apparente même à celle de la pandémie, alors qu’une véritable surchauffe s’était emparée du marché.

Et cette situation ne touche pas que les grands centres, car l’explosion des prix pousse les acheteurs à se tourner vers des résidences en banlieue, ce qui fait en sorte que la demande est aussi très élevée en périphérie des principales municipalités de la province.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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