Le prof voleur d'art s'en tire sans conséquence

Un enseignant de Saint-Lazare qui fait l’objet d’une enquête administrative, alors qu’il aurait mis en vente les œuvres d’art de ses élèves à leur insu, a été exonéré de tout blâme. 

Mario Perron, un enseignant d’arts plastiques à l’école secondaire Westwood Junior, avait fait la manchette en février 2024 par des parents qui l’accusaient de s’être servi des œuvres d’art conçues par ses élèves pour créer de la marchandise à leur insu.

Après enquête, la Commission scolaire Lester-B-Pearson en arrive à la conclusion que l’enseignant en question a commis une erreur de bonne foi dans le cadre d’une activité pédagogique, sans aucune mauvaise intention. La poursuite pour violation du droit d’auteur qui le visait a par le fait même été abandonnée.

Mario Perron a expliqué qu’il n’a jamais eu l’intention de vendre les dessins de ses élèves en les imprimant sur des chandails et des tasses de café à des coûts allant jusqu’à 150 $.

Dans le communiqué, on dit que «l’enseignant a expliqué qu’au moment du transfert des images sur le site Pixels / Fine Arts America, il n’avait pas remarqué que des préréglages de commercialisation de ces images étaient activés».

Autrement dit, c’est à son insu que des reproductions ou des produits dérivés des dessins de ses élèves ont été mis en vente sur sa page Pixels / Fine Art America, a-t-on précisé.

Dès que l’enseignant a été avisé que des produits dérivés des dessins d’élèves étaient en vente sur sa page personnelle Pixels / Fine Art America, celui-ci a immédiatement entrepris des démarches auprès de ce site web afin de corriger la situation et retirer tout dessin d’élèves ou produits dérivés qui auraient pu être mis en vente.

«L’opérateur du site web en question a confirmé qu’il n’y a eu aucune vente de dessin d’élèves, de reproduction de dessins d’élève ou de produits dérivés de ces dessins et que l’enseignant n’a reçu aucun montant d’argent en lien avec ces dessins.»