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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Le PQ premier dans les sondages: voilà pourquoi

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Photo portrait de Mathieu Bock-Côté

Mathieu Bock-Côté

2023-11-24T16:30:00Z
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Depuis plusieurs mois, la tendance se dessinait: le PQ montait dans les sondages et semblait appelé à rattraper la CAQ, puis à la dépasser.

Depuis quelques jours, c’est fait, comme en témoigne le sondage réalisé pour L’Actualité.

Quant à QS et au PLQ, ils se partagent la troisième place, même si les libéraux sont portés disparus dans le Québec francophone. Ce qui nous rappelle que le poids des francophones est en baisse au Québec et qu’il n’est plus nécessaire d’avoir une base chez eux pour disposer d’un socle électoral solide – appelons ça les conséquences politiques de l’immigration massive.

Vision

Mais allons à l’information de la semaine.

D’un côté, la CAQ baisse. C’est normal. Depuis sa réélection, elle semble sans gouvernail et sans vision d’ensemble.

Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.

On ne sait plus trop ce que François Legault veut faire du pouvoir. Quel que soit le sujet, elle semble déstabilisée, comme en témoigne le délire autour du 3e lien ou la décision abracadabrantesque de financer la visite éclair des Kings à Québec.

De l’autre, le PQ remonte. Paul St-Pierre Plamondon a réussi à faire renaître un parti qui semblait condamné à la disparition. Désormais, le PQ se présente aux yeux des électeurs francophones comme l’alternative au gouvernement Legault.

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Derrière ce déplacement de l’électorat, on trouve une tendance lourde: le retour de la question nationale.

La CAQ était une coalition de souverainistes déçus et de fédéralistes nationalistes. C’est devenu une coalition de souverainistes soumis et de fédéralistes arrogants. Elle se contente désormais d’un nationalisme en paroles.

Nationalisme

Quant au PQ, il a fait le pari de l’emporter sans cacher son option indépendantiste, mais en la mettant de l’avant.

La crise constitutionnelle à venir autour de la loi 21, le délire immigrationniste fédéral et l’anglicisation accélérée de Montréal radicaliseront cette situation.

Derrière l’évolution des sondages, la société québécoise se recompose politiquement.

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