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L'article provient de Le Journal de Montréal

Le PQ obligerait la fonderie Horne à respecter la norme d’ici 4 ans

ANNABELLE BLAIS / JOURNAL DE QUÉBEC / AGENCE QMI
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Photo portrait de Annabelle Blais

Annabelle Blais

11 septembre 2022
11 septembre 2022
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Le parti québécois obligerait la fonderie Horne à réduire ses émissions d’arsenics à 15 ng/m3 dans l’année suivant son élection, puis à respecter la norme québécoise de 3 ng/M3 dans un premier mandat, s’il prenait le pouvoir. 

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La position du parti québécois rejoint ainsi la proposition de Québec solidaire sur les quantités et les échéances des émissions d’arsenic.

Paul St-Pierre Plamondon était à Rouyn-Noranda dimanche matin et, pour la première fois, il s’est rendu dans le quartier résidentiel Notre-Dame situé au pied de la fonderie. La proximité de l’énorme usine et des maisons était frappante.

ANNABELLE BLAIS / JOURNAL DE QUÉBEC / AGENCE QMI
ANNABELLE BLAIS / JOURNAL DE QUÉBEC / AGENCE QMI

Jean-François Vachon, le candidat péquiste qui habite la ville, l’accompagnait pour lui donner divers éléments de contexte de l’usine qui a fait parler d’elle tout l’été pour ses émissions d’arsenics qui ne respectent pas les normes et qui augmente le risque de cancer.

Sur place, une odeur est perceptible. « Je l’ai remarqué, a dit M. St-Pierre Plamondon. Il y a des journées où on a le goût dans la bouche, me disait Jean-François [Vachon]. Moi je le sentais.

ANNABELLE BLAIS / JOURNAL DE QUÉBEC / AGENCE QMI
ANNABELLE BLAIS / JOURNAL DE QUÉBEC / AGENCE QMI

Le gouvernement de la CAQ a annoncé en août dernier qu’il allait, suivant les recommandations de la santé publique et exiger que la fonderie limite ses émissions à 15 ng/m3 d’ici 2027. Actuellement, même si la norme est de 3 ng/m3, la fonderie a une entente spéciale lui permettant d’en émettre 100 ng/m3. Le gouvernement n’a toutefois pas d’échéancier pour atteindre la norme québécoise.

Manque d’information

Le chef du PQ dénonce aussi le peu d’information dont la population dispose dans le dossier.

« Il des quartiers pour lesquels ne sait toujours pas si en raison des vents, il y a la même exposition très importante à l’arsenic et là on parle seulement de l’arsenic, mais il y aussi le plomb, il y a plein d’autres contaminants », souligne-t-il.

En termes de transparence et d’accès à l’information, il rappelle que sa formation veut une santé publique indépendante et un ministère qui ne « fie pas uniquement sur ce que les entreprises veulent bien leur dire et qui fait des mesures complètes ».

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