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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Le point sur la situation au 47e jour de la guerre entre Israël et le Hamas

AFP
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TVA Nouvelles

2023-11-22T12:10:28Z
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La guerre entre Israël et le Hamas, entrée dans son 47e jour mercredi, a été déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, où il a pris le pouvoir en 2007.

• À lire aussi: Le Qatar confirme l'accord entre Israël et le Hamas pour une «pause humanitaire» à Gaza

En représailles, Israël a juré d'«anéantir» le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens, et a lancé une opération terrestre le 27 octobre.

Voici les derniers développements:

Le Qatar, médiateur dans l'affaire des otages, a confirmé mercredi l'accord annoncé plus tôt par Israël et le Hamas pour une «pause humanitaire» dans la bande de Gaza, avec un échange d'otages retenus dans ce territoire contre des prisonniers palestiniens.

Cette «pause humanitaire» sera annoncée «dans les prochaines 24 heures» et durera «quatre jours, avec possibilité de prolongation», a annoncé tôt mercredi le ministère des Affaires étrangères qatari.

Doha a parlé de la libération de «50 femmes et enfants civils actuellement détenus dans la bande de Gaza» en échange de la libération d'un «certain nombre de femmes et d'enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes».

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  • Écoutez l’entrevue avec Tasha Kheiriddin, chroniqueuse au National Post et directrice pour la firme Navigator via QUB radio :

Israël a fourni une liste de 300 prisonniers palestiniens susceptibles d'être libérés, précisant que dans un premier temps 150 seraient relâchés contre 50 otages, et dans un second temps, d'autres pourraient également retrouver la liberté si d'autres otages étaient relâchés.

Environ 240 personnes avaient été enlevées le jour de l'attaque du Hamas et emmenées dans la bande de Gaza, selon l'armée israélienne.

Selon le Qatar, cette courte trêve permettra également l'entrée d'un «plus grand nombre de convois humanitaires et d'aide d'urgence, y compris du carburant», Gaza étant confrontée à un siège total imposé par Israël.

La principale association israélienne de familles d'otages s'est dite «très heureuse qu'une libération partielle soit en cours», précisant ne pas savoir pour l'instant «qui sera libéré et quand».

Plusieurs pays dont les États-Unis, la Russie ou encore la Chine ont salué l'accord.

Malgré l'accord, les bombardements n'ont pas cessé mercredi sur la bande de Gaza, selon des sources palestiniennes.

«Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette et que nos bataillons triomphants resteront aux aguets», a averti le Hamas, après l'annonce de l'accord.

«Le gouvernement israélien, l'armée israélienne et les forces de sécurité poursuivront la guerre pour ramener toutes les personnes enlevées, éliminer le Hamas et garantir qu'il n'y ait plus aucune menace pour l'État d'Israël depuis Gaza», a dit de son côté le gouvernement.

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a prévenu mardi, avant l'accord, qu'une véritable «tragédie» sanitaire se profilait dans la bande de Gaza, en raison du manque de carburant et d'eau.

Selon le gouvernement du Hamas, 14 128 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, parmi lesquelles plus de 5840 enfants et 3920 femmes, selon un nouveau bilan mardi.

Côté israélien, l'attaque du Hamas a fait 1200 morts, majoritairement des civils tués le 7 octobre, selon les autorités. Selon l'armée, 68 soldats ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

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