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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Le point sur la situation à Gaza au 80e jour de guerre entre Israël et le Hamas

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Agence France-Presse

2023-12-25T12:52:06Z
2023-12-26T00:04:52Z
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La guerre entre Israël et le Hamas, entrée lundi dans son 80e jour, a été déclenchée par une attaque sanglante et inédite perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza.

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Environ 1140 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans cette attaque, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir du dernier bilan israélien, et quelque 250 enlevées et emmenées à Gaza.

Parmi ces otages, 129 sont encore à Gaza, d'après l'armée. Une centaine de personnes ont été libérées dans le cadre d'une trêve fin novembre en échange de 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.

Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré d'«anéantir» le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant, et y menant une opération terrestre depuis le 27 octobre.

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état dimanche de 20 424 morts depuis le début des bombardements israéliens, majoritairement des civils.

AFP
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Voici les derniers développements:

Après un weekend meurtrier, les frappes israéliennes se sont poursuivis lundi sur la bande de Gaza assiégée. Tôt lundi, un bombardement a fait 12 morts près du petit village d'Al-Zawaida (centre), selon le ministère de la Santé du Hamas.

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Toujours selon la même source, dix personnes d'une même famille ont été tuées lors d'une frappe israélienne sur leur maison dans le camp de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. A Khan Younès, des frappes ont fait au moins 18 morts. L'AFP n'a pas pu vérifier de manière indépendante ces chiffres.

L'armée israélienne a indiqué lundi «enquêter» sur une frappe survenue dimanche dans le camp de réfugiés d'al-Maghazi dans le centre de la bande de Gaza. Selon le ministère de la Santé du Hamas, la frappe a fait au moins 70 morts.

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Lundi matin, l'armée israélienne a annoncé la mort de deux nouveaux soldats, portant à 156 le nombre de ses pertes depuis le début de l'offensive terrestre dans le territoire palestinien le 27 octobre.

Le pape a dénoncé lundi dans son traditionnel message de Noël «la situation humanitaire désespérée» des Palestiniens dans la bande de Gaza, appelant à la libération des otages encore retenus et à un cessez-le-feu.

Une nouvelle mission dirigée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est rendue samedi dans des hôpitaux de la ville de Gaza, permettant notamment la livraison de plus de 19.000 litres de fioul à l'hôpital al-Chifa, le plus grand du territoire palestinien, qui avait été assiégé par l'armée israélienne en novembre, a annoncé dimanche soir sur X son patron, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

«La conduite de l'ONU depuis le 7 octobre est une honte pour l'organisation et la communauté internationale», a écrit sur X le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen s'insurgeant contre les positions du secrétaire général de l'organisation, Antonio Guterres, son personnel et les institutions de l'ONU.

Des Palestiniens libérés après avoir été arrêtés par l'armée israélienne dans la bande de Gaza ont affirmé à l'AFP avoir été torturés en détention, ce que dément l'armée.

«Ils nous ont menotté les mains derrière le dos pendant deux jours. Nous n'avons pas eu à boire ou à manger, ni été autorisés à se servir des toilettes, juste des coups, des coups», a raconté Nayef Ali, 22 ans, qui fait partie des détenus libérés.

AFP
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