Manque de main-d’œuvre: le PLQ veut une cellule de gestion de crise en santé
Vincent Larin | Agence QMI
Le Parti libéral du Québec (PLQ) propose la création d’une cellule de gestion de crise pour solutionner les bris de services engendrés par le manque criant de main d’œuvre dans le réseau de la santé.
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Au moment où plusieurs services hospitaliers ferment à la grandeur de la province faute de personnel, la cheffe libérale, Dominique Anglade, reproche au gouvernement d’avoir fait «la sourde oreille aux signaux d’alarme lancés par les travailleurs de la santé».
«La situation est critique et François Legault ne semble pas saisir l’ampleur de ce qui se passe sur le terrain et dans nos hôpitaux, a-t-elle déclaré par voie de communiqué. Le personnel est au bout du rouleau et les patients ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin.»
C’est pourquoi elle propose la formation d'une cellule composée de «personnes sur la ligne de front, de représentants des syndicats, de gestionnaires d’établissement et, bien sûr, du gouvernement» afin de trouver des solutions à la crise.
Ratios patients-infirmières sécuritaires, réorganisation des quarts de travail, amélioration des conditions de travail et le retour des infirmières qui ont quitté la pratique sont parmi les solutions déjà proposées par le milieu, a rappelé Dominique Anglade.
Québec doit dévoiler dans les prochains jours un plan afin de rapatrier des infirmières du privé et d’en convaincre de revenir de la retraire. Pas moins de 20 000 travailleurs de la santé non vaccinés, dont 10 000 en contact direct avec les patients, devraient être suspendus à compter du 15 octobre, date butoir fixée par le gouvernement pour les réfractaires au vaccin.
À court terme, il manque environ 4000 infirmières dans le réseau de la santé, estime-t-on.