Les libéraux appuient le tramway malgré les mauvais sondages
Patrick Bellerose
Le rejet du tramway par une majorité de la population de Québec ne décourage pas les élus libéraux, qui appuient le projet malgré les mauvais sondages.
La cheffe libérale, Dominique Anglade, a réitéré son soutien au projet, mardi, au lendemain du dévoilement d’un coup de sonde commandé par la Ville de Québec qui démontre que seulement 41% de la population y est désormais favorable.
«L’idée est de ne pas gérer par sondages, mais de gérer pour l’avenir, de penser à l’avenir. On pense que la Capitale-Nationale a besoin d’un réseau structurant, et le tramway fait intrinsèquement partie de ça», a déclaré Mme Anglade à l’ouverture du caucus de sa formation, en vue de la rentrée parlementaire.
Les troupes libérales rejoignent ainsi le gouvernement Legault, qui a de nouveau confirmé son appui au projet mardi, après la publication des résultats.
Pour Dominique Anglade, le caucus virtuel de deux jours sera l’occasion de faire le point en vue des élections générales l’automne prochain.
La cheffe libérale a de nouveau tenté mardi de définir son principal adversaire, François Legault, et de présenter sa formation comme la seule solution de rechange au gouvernement caquiste.
«On est l’alternative, a déclaré Mme Anglade. En 2022, les Québécois vont avoir un choix, un choix entre le gouvernement Legault, qui est paternaliste, un gouvernement qui n’est pas à l’écoute, un gouvernement qui a géré à la petite semaine par sondages, versus un gouvernement progressiste, qui est ouvert, qui veut de la transparence et qui est capable d’être très inclusif pour arriver à des solutions qui vont répondre aux besoins de la population.»
Un site web pour recruter
Dominique Anglade a également profité de sa tribune pour commenter la mise en ligne de la plateforme Investitures.plq.org, sur laquelle la population est invitée à se porter candidat ou à faire connaître une candidature possible pour le Parti libéral du Québec aux prochaines élections.
La cheffe libérale assure que le recrutement se passe bien malgré cet appel à tous lancé au public.
«Il y a des centaines de personnes qui ont levé la main» pour se porter candidats dans les 125 circonscriptions, assure Dominique Anglade.