Le personnage d’Emi Chicoine devra faire ses preuve dans Projet innocence
MARDI 20 H, NOOVO
Annie Hogue
Étudiante en droit, Stella Launière a l’occasion de travailler sur une cause réelle par l’entremise du Projet Innocence. Ses collègues et elle tenteront de prouver qu’un homme a été condamné à tort pour le meurtre de sa copine. La jeune femme est toutefois loin de se douter de ce qui l’attend.
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À la Faculté de droit de son université, Stella Launière a l’occasion de s’inscrire à une activité spéciale, le Projet Innocence. «C’est en quelque sorte une activité parascolaire qui existe dans certaines universités, partout dans le monde. Je crois que ça se fait également ici, au Québec. Le Projet Innocence permet à des étudiants en droit de s’occuper de causes réelles d’accusés qui ont été déclarés coupables, mais affirment qu’ils ont été victimes d’une erreur judiciaire. Les causes sont réexaminées, ce qui peut mener à un nouveau procès», explique Emi Chicoine, l’interprète de Stella dans cette nouvelle série dont les textes sont signés Nadine Bismuth.
L’affaire Anderson Jean-Louis
Au début de la série, on forme le petit groupe qui prendra part au Projet Innocence. Outre Stella, l’équipe comprend Bénédicte Lebon, Alexis Gonzalez et Samir Naouri. Ils travailleront sous la supervision d’Armand Coupal, une sommité dans le milieu juridique. Cet avocat criminaliste a pris part à de grandes causes, et les étudiants savent qu’ils ont une chance inouïe de travailler à ses côtés.
Quelques cas intéressants sont présentés aux jeunes pendant la première rencontre d’équipe. Ils ont tous leur mot à dire sur le choix de la cause dont ils s’occuperont. Après délibération, ils retiennent celle d’Anderson Jean-Louis. Il y a 13 ans, cet homme a été accusé du meurtre de sa copine. Il a toujours clamé son innocence, ce qui ne l’a pas empêché d’être reconnu coupable et condamné à la prison. Les quatre étudiants ont tendance à le croire, mais s’ils veulent démontrer qu’une erreur judiciaire a été commise, il leur faudra passer des heures à lire tous les documents pertinents, à rencontrer d’anciens témoins et à parler avec Anderson Jean-Louis pour trouver un nouvel élément qui prouvera sa version des faits. Au fil de la saison, Stella, Bénédicte, Alexis et Samir feront des découvertes qui ne seront pas toujours celles auxquelles ils s’attendent.
Des parcours différents
Les quatre futurs avocats du Projet Innocence ont des parcours différents. Cette diversité, qui peut être vue comme une force, provoquera également des querelles, notamment entre Stella et Bénédicte, deux filles très studieuses qui ont chacune l’ambition d’être la meilleure du groupe. «Stella vient d’un milieu aisé. Son père est avocat de la défense, et sa mère, avocate en droit familial. Elle a baigné dans le droit toute sa vie. Ses parents ont de bons salaires et une grande maison, où Stella habite encore. Elle a toujours vécu dans le luxe», mentionne Emi Chicoine.
Bénédicte n’a pas grandi dans le même milieu; elle a travaillé fort pour arriver là où elle est. Les deux filles seront constamment en compétition, notamment pour l’obtention d’une bourse. Même si Stella n’a pas besoin d’argent pour payer ses études, le désir de remporter ce prix prestigieux la motive. Pour Bénédicte, qui peine à assumer les frais de sa session universitaire, les enjeux ne sont pas les mêmes. Après quelques affrontements, les deux jeunes femmes en viendront toutefois à comprendre que c’est en s’entraidant qu’elles arriveront à de meilleurs résultats.
UNE DISTRIBUTION PRESTIGIEUSE
Benoît Brière, Claudia Bouvette, Linda Malo, Alex Bisping, Audrey Roger, Madi Chirara, Isabelle Giroux, Juan Arango, Louis Champagne, Noémie Godin-Vigneau, Blaise Tardif, Nathalie Coupal, Geneviève Rochette et Sophie Lorain — qui est également productrice de Projet Innocence —, sont de la distribution de cette nouvelle série.
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