Le message de Marc-Antoine Dequoy au personnel soignant
Philippe Asselin
«Merci, simplement merci», a tenu à dire le maraudeur des Alouettes Marc-Antoine Dequoy à l’endroit des professionnels de la santé.
Mercredi, le Québécois de 28 ans était de passage au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine avec une trentaine de ses coéquipiers. Les joueurs des «Als» ont passé l’après-midi à rencontrer les jeunes patients et les membres de leur famille.
- À lire aussi: En deuil, Dequoy s'absente de l'entourage des Als
- À lire aussi: La défense offre la victoire aux Alouettes
Dequoy a eu son lot de moments dans les hôpitaux récemment, lui qui a accompagné sa mère dans sa bataille contre la maladie.
«Quand on est en santé ou qu’on ne côtoie pas la maladie, on ne réalise peut-être pas comment le personnel soignant est dédié, aimant et travaillant. Ce sont tous des héros», a souligné le footballeur.
À voir Dequoy passer de chambre en chambre, faire des blagues et poser des questions aux enfants, c’était évident qu’il était heureux de vivre ce moment avec les patients de l’unité Soins médico-chirurgicaux.
«Ça peut être très difficile d’être dans une chambre d’hôpital pendant des heures et des jours. D’avoir une petite visite, une nouveauté, ça fait changement et ça peut égayer une journée.»
«C’est toujours agréable de voir les gens sourire dans des moments difficiles. C’est important d’essayer de propager le bonheur le plus possible.»
Empathique
Dequoy, qui faisait sa tournée accompagné du receveur de passes Jake Wieneke, a également pris le temps de s’informer sur le moral des parents des jeunes qu’il rencontrait.
«J’ai beaucoup d’empathie pour eux. Ce n’est pas facile de vivre ça et on ne souhaite jamais ça à quelqu’un. J’espère que nous avons mis un peu de bonheur dans leur journée et changé un peu l’atmosphère d’une journée ou d’une semaine plus difficile dans leur vie», a indiqué celui qui s’assurait de traduire les propos des parents et des enfants à Wieneke.
Le produit des Carabins de l’Université de Montréal pouvait s’identifier aux accompagnateurs des patients en raison de la tragédie qu’il a vécue dans sa famille.
«Nous ne savons jamais ce que la vie nous réserve. Je crois qu’il est important de donner et d’essayer de rendre des gens heureux.»
Bien avec son équipe
Après le décès de sa maman, Dequoy a pris une semaine loin du football. Il est de retour dans le giron des Alouettes depuis la semaine dernière et cela l’aide dans son deuil.
«Ça me fait du bien, a affirmé l’athlète. Ce n’est pas un moment où tu sais comment faire face à ce qu’il y a devant toi. Je sais toutefois que j’aime faire les choses qui me font du bien. Être avec mon équipe, m’entraîner, rire et discuter sont des choses qui me font du bien.»
«Ma mère, c’était ma plus grande admiratrice, et ce, depuis mon plus jeune âge, a-t-il ajouté avec émotion. C’est elle qui m’a inscrit au football. Je joue pour elle et je vais toujours jouer pour elle.»