Le marché du luxe remodelé par les droits de douane
Une course vers les biens de luxe pourrait faire des gagnants.


Francis Halin
Ferrari, montre, vin... les produits de luxe risquent de faire exploser le marché de la revente en raison des droits de douane, selon le New York Post.
Ces derniers jours, le New York Post a parlé sous le couvert de l’anonymat à plusieurs collectionneurs de voitures anciennes qui s’apprêtent à vendre au moins un véhicule de leur collection parce qu’ils flairent la bonne affaire.
Les voitures usagées sont attrayantes parce qu’elles n’ont pas de droits de douane et qu’elles ne sont pas victimes du hoquet constant des chaines d’approvisionnement en pleine guerre tarifaire, explique le quotidien.
À la mi-mars, Le Journal avait prévenu qu’une guerre commerciale de Donald Trump à l’Union européenne risquait de mener aussi à un bond de la demande pour certains produits haut de gamme, selon l’économiste et chroniqueur Francis Gosselin.
«Il n’y a personne qui se dit: “Je vais m’acheter une Ferrari parce que c’est un bon rapport qualité-prix”. C’est un symbole de statut. Des Bugattis, et plusieurs marques de haut luxe européennes sont finalement des symboles qu’on se procure quand on en a les moyens. Et donc, les tarifs pourraient accentuer cet effet-là sur certains biens», avait-il analysé.