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Le Lightning peut-il réaliser le triplé?

Julien BriseBois, directeur général du Lightning, soulève la coupe Stanley, en 2021, après avoir triomphé face au Canadien de Montréal en grande finale.
Julien BriseBois, directeur général du Lightning, soulève la coupe Stanley, en 2021, après avoir triomphé face au Canadien de Montréal en grande finale. Photo Mike Ehrmann / Getty Images / AFP
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Agence QMI

2022-01-12T22:45:41Z
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Julien BriseBois a un talent particulier pour bâtir des équipes championnes de la coupe Stanley, mais l’exploit d’en remporter une troisième consécutive est-il réaliste pour le Lightning de Tampa Bay?

Surprise ou non, les «Bolts» sont une fois de plus au sommet du classement de la Ligue nationale de hockey, à égalité avec les Panthers de la Floride. En conférence de presse mercredi, le directeur général a gardé ses attentes plutôt basses. 

«C’est très dur de gagner un championnat. Les prédictions pour la coupe Stanley ne sont pas en notre faveur cette année, mais quelqu’un la gagnera, a mentionné le Québécois. Quelqu’un fera fi des prédictions et remportera la coupe. Ces deux dernières années, nous avons été assez chanceux que ce soit nous, et nous ferons tout en notre possible pour que ça soit encore nous cette année.»

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«Notre objectif en deuxième moitié de saison est d’obtenir une place en séries et de continuer d’engranger des points, améliorer notre jeu, améliorer notre chimie et bâtir pour s’assurer d’être à notre meilleur quand ça comptera le plus», a ajouté BriseBois.

Il reste encore énormément de hockey à jouer avant le calendrier éliminatoire. Avec une formation qui peut compter sur Nikita Kucherov, Steven Stamkos, Brayden Point, Victor Hedman et Andrei Vasilevskiy, parmi d’autres, il est difficile de ne pas approcher la suite avec confiance.

Stratégie différente 

Qui dit bons joueurs toutefois, dit gros contrats. Le Lightning flirte avec le plafond salarial et BriseBois ne devrait pas être en mesure de bouger d’ici la date limite des transactions, le 21 mars. L’an dernier, la blessure à long terme de Kucherov lui avait donné plus de marge de manœuvre.

«Cette année, nous n’avons pas d’espace sur la masse salariale. Nous n’avons personne à envoyer aux mineures sans risquer de les perdre au ballottage», a admis le DG.

«La plupart de nos joueurs, je dirais même tous nos joueurs, sont de bons joueurs avec de bons contrats. Ils nous en donnent pour notre argent. Il est peu probable que nous puissions trouver un joueur qui nous donnera plus pour sa valeur que les joueurs que nous serons contraints de laisser de côté», a-t-il analysé.

Autrement dit, BriseBois aime le groupe qu’il a sous la main. Le noyau de l’équipe est pratiquement le même depuis cinq ans, mais le Québécois ne pourra vraisemblablement se permettre de faire des ajouts de dernière minute, comme avec le défenseur David Savard l’an dernier ou les attaquants Blake Coleman et Barclay Goodrow l’année précédente.

En fait, ses achats pour les séries, BriseBois les a probablement faits à l’avance avec les ajouts cet été de Corey Perry, Pierre-Édouard Bellemare, Zach Bogosian et Brian Elliott.

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