Le Kraken fait quand même mieux que le CH
Agence QMI
À l’image de son repêchage d’expansion, le Kraken de Seattle n’a pas connu un départ très spectaculaire dans la Ligue nationale de hockey, loin de là.
En cette pause du match des étoiles, certains amateurs de hockey feront néanmoins remarquer que la fiche de l’équipe, qui est de 15-27-4, demeure supérieure à celle d’un club bien établi comme le Canadien de Montréal (8-29-7).
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En comparant avec les Golden Knights de Vegas, qui avaient miraculeusement atteint la finale de la Coupe Stanley dès leur première saison en 2017-2018, force est d’admettre que le Kraken a opté pour une ascension plus progressive. La formation de Seattle écrit, lentement mais sûrement, sa propre histoire.
Ce week-end, l’attaquant Jordan Eberle deviendra le premier joueur du Kraken à participer au match des étoiles. L’expansion a certainement souri à l’ancien des Oilers d’Edmonton et des Islanders de New York. Il s’était retrouvé une première fois chez les étoiles en 2012, dans l’uniforme des Oilers, mais jamais depuis.
«C’est tellement un bon gars d’équipe et un vrai meneur», notait l’entraîneur-chef Dave Hakstol, mercredi soir, à propos d’Eberle.
«Il est un mentor pour plusieurs gars dans cette équipe», vantait à son tour son coéquipier Jared McCann.
Quelques premières
Sur le plan des statistiques, McCann domine l’équipe avec 30 points en 41 matchs, devant Eberle, qui a totalisé 26 points en 44 parties. Auteur de 12 buts, Eberle a par ailleurs été le premier joueur dans l’histoire du Kraken - et le seul à ce jour - à réaliser un tour du chapeau, le 4 novembre, dans un gain de 5 à 2 face aux Sabres de Buffalo.
Plus tôt cette semaine, c’est le gardien Philipp Grubauer qui a pour sa part réussi une première pour le Kraken, soit un premier jeu blanc.
Tout n’est donc pas noir pour l’organisation de Seattle, même si elle se retrouve au 29e rang du classement général sur 32 équipes.
Si l’acquisition d’un important joueur autonome demeure possible durant la prochaine saison morte, le Kraken risque de vouloir bâtir par le repêchage. Déjà, en 2021, l’équipe a pu mettre la main sur un attaquant prometteur, soit l’Américain Matty Beniers, avec la deuxième sélection au total.
