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L'article provient de TVA Sports
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Le grand coup de Julien Brisebois

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TVA Sports

2022-03-21T23:17:18Z
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Le directeur général du Lightning de Tampa Bay, Julien Brisebois a réussi ce que plusieurs croyaient impossible, soit améliorer la formation floridienne championne en titre de la coupe Stanley lors des deux dernières saisons dans le circuit Bettman malgré le défi du plafond salarial. 

«Je suis satisfait de notre semaine. On a réussi à améliorer notre alignement. J’aimais notre équipe avant qu’on procède à notre première transaction jeudi. Je l’aime d’autant plus aujourd’hui compte tenu de nos acquisitions», a expliqué le grand manitou des Bolts

La transaction qui a retenu le plus l’attention du côté du Lightning est celle qui marque l’arrivée d’un certain Brandan Hagel dans le camp de Jon Cooper. Le prix payé peut sembler onéreux, toutefois l’architecte québécois est très heureux de l’acquisition de l’attaquant auteur de 21 buts et 16 passes, totalisant 37 points en 56 rencontres cette saison.

«C’est un jeune joueur âgé de seulement 23 ans et qui revendique déjà plus de 20 buts. C’est joueur acharné, très compétitif, polyvalent et qui peut évoluer à plusieurs positions.»

«La certitude de son contrat évalué à 1,5 M$ par saison, et ce, pour deux autres campagnes nous donne un certain niveau de confort quant au retour sur l’investissement», toujours selon Brisebois.

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Des ajouts de profondeur

«On a eu la chance de mettre la main sur Nick Paul. Un joueur physique à gros gabarit et qui peut jouer tant au centre qu’à l’aile. Il est le type de joueur qu’on recherchait et qui connaît habituellement beaucoup de succès en séries éliminatoires.» 

En plus de Paul, le Lightning a également mis la main sur le vétéran attaquant Riley Nash en provenance des Coyotes de l’Arizona.

«Riley Nash a de l’expérience en séries éliminatoires. La beauté de sa situation est qu’on peut le placer dans la Ligue américaine de hockey (LAH) pour les 40 derniers jours du calendrier et une fois qu’il n’y aura plus de plafond salarial, on pourra la rappeler dans notre formation. On a jamais assez de ce type de joueurs», a martelé celui qui a effectué ses premiers pas dans l’organisation des Canadiens de Montréal.

L’envers de la médaille

C’est un cliché bien connu; il y a l’aspect business, mais également celui émotif dans la chaise de dirigeant d’une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH). Lors d’une transaction, il y a le joueur et l’individu. Pour recevoir, il faut donner et le dg a dû laisser aller l’attaquant Mathieu Joseph aux mains des Sénateurs d’Ottawa.

«C’est certain que ce n’est pas la partie la plus plaisante de mon travail d’appeler un joueur pour lui annoncer qu’il a été transigé.»

«Je l’ai vu jouer junior, j’ai appris à connaitre sa famille, il a mis les efforts et s’est développé dans notre organisation. Il nous a aidé à remporter 2 coupes Stanley et il était très apprécié, mais en même temps, ça fait partie du boulot.»

Partie remise pour Mathieu Darche

L’acolyte de Brisebois, Mathieu Darche s’est entretenu avec plusieurs équipes de la LNH étant considéré pour combler le poste de directeur gérant. Malgré le fait que sa candidature n’a pas été retenue, le Québécois a fait bonne figure à travers le circuit Bettman.

«Je sais à quel point le processus est prenant. Tu ne penses qu’à ça. Tu cherches toujours le moyen d’augmenter tes chances. Je sais qu’il est très qualifié pour un jour diriger sa propre organisation et pour l’instant, on est content qu’il demeure ici et qu’il nous aide à remporter une troisième coupe Stanley», a-t-il conclu.

Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.

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