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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Taxe sur les véhicules électriques: «C'est plus politique que c'est économique», avance Daniel Breton

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        Samuel Roberge

        26 mars à 13h36
        26 mars à 13h44
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        Les propriétaires de véhicules électriques ont désormais perdu leurs privilèges après le dépôt du budget Girard, mardi, mais l’argument économique de les taxer comme ceux qui conduisent des voitures à essence ne tient pas la route, selon le PDG de Mobilité électrique Canada. 

        • À lire aussi: Les concessionnaires saluent le retour de la subvention de 4000$

        • À lire aussi: Budget Girard: fini les privilèges pour les voitures électriques... mais un bref retour des subventions

        «C'est plus politique que c'est économique», a mentionné Daniel Breton, mercredi, au micro de Benoît Dutrizac sur les ondes de QUB radio diffusée aussi au 99,5 FM Montréal.

        «Éric Duhaime et le Parti conservateur qui n'arrêtent pas de planter les véhicules électriques avec toutes sortes d'arguments fallacieux, ça a une certaine poigne sur certaines personnes, évoque-t-il. Mais le gouvernement a dit qu'on a besoin d'argent, on va planter ou on va taper sur les propriétaires de véhicules électriques.»

        D’après lui, le calcul du gouvernement pour diminuer les gaz à effet de serre ainsi que celui du financement du réseau routier et du développement des transports collectifs «ne fonctionne plus».

        «Si, demain matin, on arrête d'acheter des voitures électriques et que tout le monde dit, à la place, on va acheter des voitures qui font 5 litres au 100 plutôt que 10 litres au 100, ça veut dire que la taxe sur l'essence diminue quand même de moitié. Donc, le financement d'entretien des routes et que le financement du transport collectif est en voie de diminuer, explique-t-il. Si tout le monde se met à prendre le transport collectif au lieu de se promener en voiture électrique, bien là, ça va aussi diminuer les revenus des taxes sur l'essence.»

        • Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

        Bien qu’il accueille avec plaisir le retour de la subvention de 4000$ pour l’achat d’un véhicule électrique, M. Breton affirme que le gouvernement du Québec devrait revoir sa méthode pour taxer les usagers de la route, surtout si l’objectif est de réduire la pollution atmosphérique, comme l’avait planifié, tout d’abord le gouvernement Couillard en 2013.

        «Leur mode de calcul est désuet parce que si on veut vraiment dire, on va calculer tout ce que ça implique, on devrait mettre une taxe sur l'impact de santé de la pollution atmosphérique qui vient des véhicules à essence, indique-t-il. Je n'ai pas entendu parler de ça.»

        Écoutez l’entrevue intégrale de Daniel Breton dans les extraits sonore et vidéo ci-haut.

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