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L'article provient de TVA Nouvelles

Le port du masque prolongé d'au moins 2 semaines

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Félix Lacerte-Gauthier

2022-04-21T11:26:21Z
2022-04-21T21:34:16Z
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Le port du masque dans les lieux publics sera maintenu jusqu'à la mi-mai, malgré un certain optimisme face à la situation pandémique.

• À lire aussi: 38 décès liés à la COVID s’ajoutent au bilan du Québec

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a décidé d’aller de l’avant avec la recommandation faite jeudi par le directeur national de santé publique par intérim, Luc Boileau, de prolonger le port du masque obligatoire.

«On observe une stabilisation de la situation qui semble rassurante, mais il s'avère crucial de rester prudents pour les prochains jours», a déclaré Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

«On va suivre la situation de près et on va être ravi de reconsidérer le tout si cette situation devait s’améliorer au cours des prochains jours», a pour sa part indiqué le Dr Boileau, lors d’un point presse, à Montréal, aux côtés de la Dre Lucie Opatrny, sous-ministre adjointe à la Santé.

Un sondage Léger-Le Journal-TVA-QUB publié jeudi indique 73 % des gens sondés ont indiqué qu’ils continueraient de porter le masque «la plupart du temps ou à l’occasion», même si la mesure est levée.

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«Partout dans les autres juridictions, lorsqu’on a enlevé l’obligation, cette intention de le porter a été maintenue pendant quelques jours et après ça, les gens commençaient à moins l’utiliser», a noté le Dr Boileau.

Selon ce dernier, vu l’acceptabilité sociale du port du masque, son obligation est justifiée.

Ralentissement    

Luc Boileau estime par ailleurs que la transmission de la COVID-19 a commencé à ralentir et il croit que le Québec aurait possiblement atteint un plateau, bien que les données ne soient pas «claires» à cet effet.

«Ce n’est pas que ça baisse, mais on a une progression moins rapide que ce qu’on a connu il y a deux semaines», a-t-il précisé, mentionnant qu’il faudra attendre quelques jours pour évaluer la situation, notamment en raison du congé pascal.

La Santé publique note aussi la présence d’un virus de grippe influenza circulant au Québec et qui pourrait entraîner des conséquences sur les services de première ligne et sur les urgences.

 Écoutez la Rencontre Adbelfadel-Vallières avec Yasmine Abdelfadel et Dominic Vallières sur QUB radio :  

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«Nous devons demeurer prudents au moment où on observe l’apparition de symptômes a dit le Dr Boileau. Dans la majorité des cas, c’est de la COVID-19, mais si c’est de l’influenza, on doit avoir les mêmes attitudes. Il faut s’isoler et protéger les autres.»

La période d’isolement pour les personnes immunosupprimées atteintes de la COVID est également revue à la baisse, passant de 21 à 10 jours.

«Cette décision est basée sur des avis d’expert, et elle est sécuritaire, tant pour les personnes elles-mêmes que pour celles qu’elles côtoient. Elles pourront plus rapidement reprendre leurs activités», a révélé le Dr Boileau.

Nouveau médicament Evusheld    

Récemment homologué par Santé Canada, le médicament Evusheld sera bientôt disponible, notamment pour les personnes immunosupprimées au Québec. Il permet le développement d’anticorps pour réduire le risque d’attraper le virus.

L’Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a d’ailleurs émis un avis favorable. La Santé publique devrait prochainement indiquer les détails pour son utilisation.

En chiffres    

Au moment de son point de presse, la Santé publique répertoriait

2 909 nouveaux cas

2405 hospitalisations, dont 88 aux soins intensifs

38 nouveaux décès

10 932 travailleurs de la santé absents pour des raisons liée à la COVID

Délestage    

La Dre Opatrny a également fait état de la situation dans les hôpitaux du Québec en matière de délestage.

«Il y a des endroits où c’est plus problématique que d’autres. Il y en a quelques-uns à l’extérieur du Grand Montréal en niveau 3. L’Estrie a tendance à aller vers le 4», a-t-elle indiqué.

Vaccinations    

Par ailleurs, le Dr Boileau a rappelé l’importance de la 3e dose. «L’important, c’est de dire que le vaccin, ça fonctionne très bien», a-t-il mentionné.

Les personnes âgées de plus de 60 ans peuvent également se prévaloir d’une quatrième dose, également disponible sans rendez-vous pour ceux sous cette tranche d’âge.

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