Le dernier coureur du marathon de Londres franchit le fil d’arrivée sous les applaudissements de la foule
Frédéric Guindon
Le 43e marathon de Londres se tenait dimanche dans la capitale du Royaume-Uni.
Et comme vous le savez, au Sac de Chips, nous sommes de grands fans de Céline Dion.
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Une des pièces les plus mémorables de notre diva nationale est celle intitulée «Les derniers seront les premiers», parue sur son album D’eux.
C’est la raison pour laquelle, ça ne nous intéresse absolument pas de savoir qui a gagné la très longue course londonienne.
Par contre, savoir qui est arrivé dernier, ça c’est dans nos cordes!
Alors, imaginez-vous donc que cet homme, Mav Durnin, un Britannique courant dans la catégorie 18-39 ans, a réalisé l’exploit d’être le dernier arrivé parmi les 48598 participants à terminer l’épreuve.
One of the greatest moments of every London Marathon - your 2023 final finisher 🙌
— TCS London Marathon (@LondonMarathon) April 23, 2023
We’re in awe of your determination to finish what you started. #LondonMarathon #WeRunTogether pic.twitter.com/m8REPb7H47
Parti à 11h23 du matin, Durnin a parcouru les 42,195 km de l’épreuve en 8 heures 10 minutes et 58 secondes, arrivant ainsi à franchir le fil à 19h34, comme on peut le voir sur le tableau d’affichage électronique derrière lui, dans la vidéo ci-dessus.
Grâce à ce fait d’armes spectaculaire, il a pu attirer l’attention du public sur une cause qui lui tient à coeur, la recherche scientifique sur le cancer des os.
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Avant sa participation au marathon, Durnin avait lancé une campagne de sociofinancement et sa contre-performance légendaire lui a donc permis de faire connaître au plus grand nombre son engagement.
Il a ainsi amassé plus de 5600 livres sterling (9450 dollars canadiens) pour la recherche médicale, soit plus du double que l’objectif qu’il s’était fixé.
Mav Durnin n’a cependant pas réalisé le pire temps du marathon de Londres.
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Selon les résultats disponibles en ligne, 14 coureurs ont accompli le tour de force de réussir le marathon avec un temps supérieur à 8h10.
C’est l’Américain Robert Good qui a été le vrai pire, avec un temps de 8h43.
Les plus perspicaces auront compris qu’il était parti beaucoup plus tôt que Durnin.
