Le délestage l’empêche de recevoir sa deuxième dose
TVA Nouvelles
Chantal Côté a fait une importante réaction à la suite de son premier vaccin contre la COVID, la mettant à risque si elle devait recevoir sa deuxième dose.
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Le délestage l'empêche toutefois de la recevoir sous supervision médicale.
Après sa première dose, Mme Côté est sortie du centre de vaccination en ambulance et a dû se rendre à l’hôpital. Une paralysie partielle et d’énormes maux de tête la faisaient souffrir.
«J’en ai eu pour une semaine à ne pas être capable de sortir de mon lit», explique-t-elle.
Elle fait donc partie de l’infime partie de la population qui ne tolère pas le vaccin contre la COVID.
Malgré tout, le gouvernement refuse de lui accorder une exemption pour qu’elle reçoive son passeport vaccinal.
Son médecin a pourtant rempli tous les formulaires en bonne et due forme, expliquant pourquoi Mme Côté ne devrait pas recevoir sa deuxième dose, mais la santé publique s’obstine à lui refuser son passeport.
«On s’est battu, ça a été téléphone par-dessus téléphone. Mon médecin s’est battu», explique-t-elle.
À la suite de près d’un an de démarche, un allergologue est finalement entré en contact avec Mme Côté.
Elle devra rester quelques jours à l’hôpital pour se faire injecter le vaccin et être suivie par une équipe médicale.
Toutefois, le délestage dans le réseau de la santé fait en sorte que cette procédure pourrait ne pas avoir lieu avant plusieurs semaines, lui a-t-on dit.
«Moi, je veux le faire, c’est juste que c’est quand que ça va se faire? En attendant, je suis prise», s’insurge Chantal Côté, qui assure être pour le vaccin.
Cette situation est particulièrement problématique pour Chantal Côté puisqu’elle est une personne è mobilité réduite et qu’elle fait la majorité de ses courses chez Walmart.
Toutefois, depuis lundi, les magasins de grandes surfaces exigent le passeport vaccinal.
Comble de l’ironie, Mme Côté s’est déplacée au Nouveau-Brunswick pendant les Fêtes pour aller visiter son fils et l’exemption signée par son médecin y a été reconnue.
Elle espère être appelée bientôt pour son suivi médical, mais n’a pas beaucoup d’espoir que son dossier se règle prochainement.
*Visionnez l'entrevue complète de Chantal Côté dans la vidéo ci-dessus*