«Le corps des femmes n'appartient pas aux juges»

La Cour Suprême des États-Unis s'apprête à rendre une décision qui restreindrait l'avortement en laissant les États légiférer sur la question.

Pensez-vous que le débat va s'étendre au Canada? La question, posée sur la page Facebook du Québec Matin, suscite de nombreuses réactions.

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«Notre système politique parlementaire et nos valeurs nationales orientées vers la social-démocratie nous distinguent de nos voisins du sud et fait que le débat suscité par les extrémistes religieux de droite du sud des États-Unis ne traversera probablement pas au nord de la frontière. Par contre il faut pondérer mes propos, car il existe une droite religieuse très active dans l'Ouest canadien qui va probablement tenter de faire remonter le débat en sol canadien.» -Jean-Luc

Voyez les explications de TVA Nouvelles:

«Pour que le droit à l'avortement soit invalidé au Canada, il faut que le gouvernement propose une loi qui doit être adoptée par le Parlement et le Sénat. Nous n'en sommes pas là. Par contre, rien n'est acquis. Nous devons toujours rester sur nos gardes.» -Jean

«Le corps des femmes n'appartient pas aux juges, aux cours, aux gens qui se croient tout permis. Cela me révolte profondément.» -Guyane-Élise

Écoutez la rencontre Dutrizac Dumont sur QUB radio :  

«C'est une décision qui est très personnelle et les autorités n'ont pas d'affaire a décidé ce que la femme doit faire avec son corps.» -Micheline

«Cela ne regarde que la personne enceinte. Ce n’est pas à nous de décider ni au gouvernement !» -Philippe

«C’est pour ça qu’il faut tenir la religion loin de la politique.» -Jocelyn

«La Cour suprême et les hommes ne devraient avoir aucun droit de regard sur ce qui se passe a l'intérieur du corps de la femme.» -Marc André

«Les femmes se sont battues tellement fort pour rendre l'avortement légal. Ce serait dommage de retourner à la case départ.» -Laura

Écoutez l'entrevue avec Jessica Legault, coordonatrice à la Fédération du Québec pour le planning des naissances: