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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Le patronat demande de réduire la période d’isolement à 5 jours

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Olivier Bourque

2022-01-03T18:59:08Z
2022-01-04T05:27:35Z
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Face à l’aggravation de la pénurie de main-d’œuvre en raison de la montée des cas de COVID-19, les voix s’élèvent pour que la période d’isolement préventif des travailleurs passe de 5 à 10 jours comme en Ontario ou aux États-Unis.

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C’est notamment l’avis du Conseil du patronat du Québec (CPQ) qui plaide aussi pour une plus grande utilisation des tests rapides dans les milieux de travail. 

« Si c’est bon pour nos voisins, c’est bon pour nous aussi. C’est clair que dans le contexte actuel, on pourrait réduire le délai de retour des travailleurs asymptomatiques », a souligné Karl Blackburn, président-directeur général du CPQ, en entrevue avec Le Journal

Selon lui, la science a évolué sur le sujet et le Québec doit aller de l’avant avec une réduction de cette période d’isolement.  

« Le gouvernement du Québec est un très gros employeur et est également aux prises avec le même problème notamment dans le système de santé. Ça prend un message clair pour tous les travailleurs », croit M. Blackburn. 

Éclosions en milieu de travail

Au cours des derniers jours, plusieurs éclosions ont eu lieu dans des milieux de travail, notamment le secteur aérien, ce qui a eu pour effet l’annulation de plusieurs vols. 

« Il y a beaucoup d’incertitude et force est de constater qu’on devra apprendre à vivre avec le virus », croit M. Blackburn.  

Par ailleurs, il souhaiterait que le gouvernement caquiste adopte la ligne dure avec les non-vaccinés. 

« Il y a une minorité de gens, bien souvent pour des raisons loufoques, qui continue de fragiliser le système de santé. Ça prend plus de fermeté. Le gouvernement aurait la capacité de forcer la vaccination de ses employés, mais aussi l’ensemble de la société », assure M. Blackburn.

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