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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Le chef du Hamas palestinien en visite à Téhéran

REUTERS/Mohammed Salem
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AFP

2024-03-26T08:47:18Z
2024-03-26T12:46:06Z
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Le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré mardi à Téhéran que l'adoption d'une première résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza démontrait «l'isolement politique sans précédent» d'Israël.

• À lire aussi: Gaza: le Conseil de sécurité adopte sa première résolution pour un «cessez-le-feu immédiat»

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«Bien que cette résolution soit arrivée tardivement et qu'il puisse y avoir certaines lacunes devant être comblées, la résolution  montre que l'occupation israélienne connaît un isolement politique sans précédent», a dit le dirigeant palestinien après une réunion avec le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.

Son déplacement en Iran est intervenu au lendemain de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une première résolution exigeant un cessez-le-feu «immédiat» entre Israël et le Hamas à Gaza, avec 14 voix pour et l'abstention des États-Unis.

Ce vote démontre «que les États-Unis sont incapables d'imposer leur volonté à la communauté internationale», a souligné M. Haniyeh devant la presse.

Il a estimé que «l'entité sioniste» n'avait «réussi à atteindre aucun de ses objectifs militaires ou stratégiques» après près de six mois de guerre.

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Présent à ses côtés, M. Amir-Abdollahian ne s'est pas exprimé.

Quelques heures plus tôt, Téhéran avait salué la résolution comme «une étape positive mais insuffisante», en appelant à «des mesures efficaces» pour «permettre la cessation complète et permanente des attaques israéliennes».

L'Iran est l'ennemi juré de l'État d'Israël et soutient les mouvements luttant contre lui dans la région, dont le Hamas.

La dernière visite de M. Haniyeh à Téhéran remontait à novembre, lorsqu'il avait notamment rencontré le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

La guerre entre Israël et le Hamas a éclaté le 7 octobre après une attaque de commandos du mouvement islamiste infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1 160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

D'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 33 seraient mortes.

En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et lancé une vaste opération militaire qui a fait plus de 32 400 morts majoritairement des civils dans le territoire palestinien, selon le ministère de la santé du Hamas.

L'Iran avait salué l'attaque du 7 octobre du Hamas comme un «succès» mais nié toute implication directe.

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