La date butoir pour les travailleurs de la santé d’être adéquatement vaccinés approche, mais les syndicats ont donné un avis qui a fait réagir les jouteurs.

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Des représentants de syndicats de travailleurs de la santé ont récemment remis en question la mise en place de la vaccination obligatoire pour leurs membres, en argumentant que des méthodes de protection pouvaient suffire.

«Enfin le chat est sorti du sac. Aujourd’hui, je n’ai pas entendu un, pas deux, mais trois représentants syndicaux de personnels de la santé, oser dire au public, que dans le fond un masque, des gants, des mesures de protection puis quelques tests par semaine, c’est la même protection que le vaccin», a relaté la jouteuse Emmanuelle Latraverse.

À contre-courant 

Ces déclarations vont à contre-courant du consensus scientifique entourant les bénéfices de la vaccination.

«Alors ces gens-là qui représentent du personnel de la santé, ont décidé, du haut de leur science, que leur interprétation de la science sur la lutte contre la pandémie et l’efficacité du vaccin est plus importante et plus juste que celle de 99% de tous les immunologues, les médecins, les chercheurs de la planète qui se penchent là-dessus», a-t-elle lancé.

Nuances 

Le jouteur Amir Khadir a tenu à apporter des nuances à ces déclarations, notamment en raison du rôle des représentants qui se sont exprimés, ces derniers n’étant pas des représentants majeurs.

«Je note que ce ne sont pas syndicats nationaux, ce ne sont pas les directions nationales de syndicats d’infirmières, ce sont des syndicats locaux», a-t-il précisé.

Trop tard? 

La question se pose de savoir si ces mesures vaccinales n’ont pas été apportées trop tardivement, alors que la pandémie faisait déjà partie de notre quotidien depuis des mois.

«Je veux rassurer les gens, la plupart des infirmières l’ont été (vaccinées), selon les chiffres que j’ai obtenus, il y a à peu près 30 infirmières sur 3 000 personnel infirmier et auxiliaire infirmière qui n’ont pas été vaccinés», a ajouté Amir Khadir.

«Tout ça, on aurait dû le faire avant, c’est notre faute aussi. Il y a pas mal d’improvisation là-dedans, on aurait dû y penser dès le mois de juin. Tout n’est pas la faute des syndicats», a-t-il conclu.

Retrouvez l’intégralité de l’échange dans la vidéo ci-dessus.