Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

«Le CH a raté sa chance de passer un message»

Partager

TVA Sports

2022-10-11T00:43:27Z
Partager

Bien que les résultats ne soient pas cruciaux en calendrier préparatoire, l’ancien entraîneur-chef des Canadiens de Montréal Michel Therrien est d’avis que l’organisation a raté une belle occasion de passer un message fort à ses troupes.

Dans un vent de renouveau, le plus récent camp d’entraînement a été marqué par l’éclosion de certains espoirs, mais également par le manque d’implication de quelques vétérans.

«Je n’ai pas apprécié le camp préparatoire de plusieurs joueurs dont Jonathan Drouin, Mike Hoffman et Evgenii Dadonov», a d’abord fait valoir l’homme de hockey.

«J’aurais aimé que la direction prenne des décisions drastiques. J’aurais aimé que l’état-major envoie un message fort à ses troupes comme quoi l’éthique de travail n’est pas négociable.»

«Si j’avais été dans les bureaux, je n’aurais pas été de bonne humeur. J’aurais challengé les dirigeants pour qu’ils passent un message, c’est définitif», a-t-il martelé lors de passage à l’émission JiC

«C’est inacceptable de performer ainsi dans un camp d’entraînement après avoir terminé au 32e et dernier rang de la Ligue nationale de hockey (LNH) l’an dernier.»

L’éclosion de Kaiden Guhle

Dans la catégorie des bonnes nouvelles, la prestation de Kaiden Guhle a fait écarquiller les yeux de plusieurs aux quatre coins du circuit Bettman, lui qui s’est taillé un poste au sein de l’échiquier final du pilote Martin St-Louis.

Publicité

«Kaiden Guhle est tout un joueur de hockey. J’ai été très impressionné par son calme ainsi que de son apport physique.»

«Tu peux bâtir autour d’un hockeyeur comme Kaiden. Il peut amener une équipe au prochain niveau. Il a été l’un des meilleurs défenseurs au camp d’entraînement, et ce, à seulement 20 ans.» 

L’entraîneur doit se battre

On l’entend souvent, le hockey est une business. Les coachs sont embauchés dans le but de concrétiser un mandat précis et pour arriver à leurs fins, les entraîneurs doivent parfois user de stratégies.

«Si j’aimais un joueur, je me battais pour le garder.»

«En 2006, j’étais à l’emploi des Penguins de Pittsburgh. On avait repêché Jordan Staal, deuxième au total. Le plan initial du directeur général Ray Shero était de l’envoyer dans les rangs juniors à la fin du camp d’entraînement.»

«Par contre, plus que le camp avançait, meilleur Staal était. Je me suis donc battu pour m’assurer que Jordan demeure avec l’équipe. Finalement, il a inscrit 29 buts, sa meilleure récolte en carrière.»

Kristopher Letang: d’ailier à attaquant

«J’adorais Kristopher Letang. À la fin d’un camp préparatoire, je voulais le garder, mais les dirigeants souhaitaient l’envoyer dans la Ligue américaine de hockey (LAH) parce qu’on avait déjà huit défenseurs sous contrat.»

«Je n’ai pas été capable de gagner cette bataille-là, mais j’avais toujours cette idée dans la tête de rappeler le Québécois», a expliqué celui qui cumule plus de 30 années à œuvrer dans le milieu du hockey.

«Lorsqu’il fut le temps de rappeler un joueur, il nous manquait un ailier droit. Mon collègue André Savard et moi avons eu l’idée géniale de rappeler Letang et de le faire jouer à l’attaque.»

«J’ai utilisé Kristopher à l’aile pour une seule période et je l’ai positionné à la défense pour le restant de la partie. Il n’a plus jamais bougé de là. Le gérant a compris le message. Tu dois bien utiliser tes cartes en tant qu’entraîneur.»

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo principale ci-dessus.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet