Le cas d’Ashleigh Barty préoccupe
Agence QMI
Il n’est pas normal de voir une athlète du calibre d’Ashleigh Barty prendre sa retraite à seulement 25 ans, estime l’ancienne Olympienne Guylaine Dumont. Il est à se demander si on en demande trop aux sportifs professionnels.
La Québécoise, une ancienne joueuse de volley-ball et aujourd’hui thérapeute sportive, est revenue sur l’annonce de Barty, qui occupait le premier rang du classement de la WTA au moment d’accrocher sa raquette de tennis, plus tôt cette semaine.
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«Derrière tout ça, il y a des facteurs qui font qu’aujourd’hui, être professionnel au tennis ou dans d’autres sports devient très exigeant psychologiquement, plus que jamais. Les athlètes sont sensibles. Ils ont une sensibilité accrue», a expliqué Mme Dumont dans une entrevue à LCN, jeudi.
Outre l’Australienne, d’autres grands noms du sport ont décidé de prendre des pauses dans les dernières années. La tenniswoman Naomi Osaka, la gymnaste Simone Biles et le hockeyeur du Canadien de Montréal Jonathan Drouin se sont tous retirés temporairement pour prendre soin de leur santé mentale.
«Je ne juge pas non plus parce que j’ai déjà été dans les souliers d’une athlète hypersensible. Je n’avais pas l’air hypersensible parce qu’on se met une armure de guerrière, mais les jeunes, aujourd’hui, sont beaucoup plus sensibilisés à la santé mentale», a indiqué Guylaine Dumont, qui ajoute que les athlètes sont aussi mieux entourés.
L’ex-Olympienne assure que les personnes comme Ashleigh Barty ne sont pas faibles pour avoir pris ces décisions difficiles. Les médias sociaux jouent aussi un rôle, a-t-elle avoué.