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L'article provient de Le Journal de Québec
Société

Le Carnaval de Québec plus fort qu’Omicron

L’événement aura bel et bien lieu en février avec quelques ajustements de programmation

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Photo portrait de Dominique Lelièvre

Dominique Lelièvre

2022-01-10T16:15:00Z
2022-01-10T19:28:57Z
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Le Carnaval de Québec garde le cap sur la tenue de sa 68e édition du 4 au 13 février même si la situation sanitaire cause l’annulation de certains éléments de sa programmation.

«Tant et aussi longtemps qu’on aura le droit de jouer dehors, le Carnaval sera là», a lancé lundi la directrice générale, Mélanie Raymond, pour qui «ça n’a jamais été une option d’abandonner».

L’organisation de la fête hivernale a dû faire une croix sur les soirées musicales hip-hop et électro du 4 et du 11 février qui étaient annoncées sur la scène Loto-Québec.

«Un spectacle dans un si grand lieu, pour [une capacité de] 250 personnes seulement, ce n’est pas quelque chose qui tenait la route, malheureusement», a expliqué Mme Raymond.

De même, trois des quatre défis «Plus fort que le frette» ne pourront avoir lieu, alors que le retour du bain de neige St-Hubert se déroulera encore une fois sous forme de défi à faire à la maison.

Ces décisions devaient être prises rapidement en raison du début des préparatifs le 3 janvier, a expliqué Mme Raymond.

Retour de l’animation

Malgré tout, le cœur est à la fête au Carnaval où l’on vise une programmation bonifiée par rapport à celle de l’année dernière, qui était limitée aux activités de «contemplation».

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La prochaine édition devrait, comme prévu, marquer le retour de trois sites événementiels avec animation sur la colline parlementaire où l’on pourra glisser, visiter le Camp à Jos ainsi que le palais de Bonhomme, dont le chantier est d’ores et déjà commencé.

«C’est un des plus hauts qu’on va avoir eus, ou que moi j’ai faits en tout cas. En frais de grandeur, c’est quand même 700 blocs [de glace] de plus que ce que je n’ai jamais fait. C’est énorme», souligne Marc Lepire, propriétaire de Sculptures Michel Lepire, qui est responsable d’ériger le palais.

«C’est vraiment quelque chose qui est au cœur de notre fête, donc c’est un des éléments que l’on est très heureux de ramener», ajoute Mme Raymond.

On espère aussi une présence plus soutenue du roi de la fête, Bonhomme, bien que tout soit encore sujet à changement selon l’évolution de la situation sanitaire, précise la directrice.

Selon les règles actuellement en vigueur, le passeport vaccinal sera exigé pour accéder aux sites événementiels et la capacité sera limitée à 250 personnes par endroit.

«L’animation comme telle l’année passée n’était pas permise. Cette année, on a appris, tout le monde a appris en fait. Les autorités concernées ont aussi une expérience de près de deux ans avec cette pandémie. En jouant dehors, on pense que c’est la meilleure façon de divertir les gens en restant sécuritaires», dit-elle.

Deux nouvelles activités

D’autre part, deux nouvelles activités participatives s’ajoutent à la programmation. 

La première invite les carnavaleux à organiser des parties de hockey de rue entre amis et à s’inscrire pour courir la chance de gagner diverses récompenses, dont le grand prix : du temps de glace au Centre Vidéotron.

Également, une immense chasse au trésor est organisée dans les lieux touristiques de la Jacques-Cartier, notamment le parc national du même nom. Les participants doivent trouver des effets personnels de Bonhomme, et «de nombreux prix» sont à gagner.

Rappelons que pour une deuxième année consécutive, les traditionnels défilés ont dû être mis de côté. Toutefois, la Virée des sculptures, qui avait séduit la population l’an dernier, sera de retour avec une centaine d’œuvres de glace et de neige réparties dans les quartiers centraux.

À noter que le Carnaval a décidé de maintenir jusqu’à la fin de son événement le coût de son effigie au prix de la prévente, soit 15 $ au lieu du tarif régulier de 25 $.

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