Le candidat conservateur Yves Lévesque met en doute la neutralité du maire Jean Lamarche
Amélie St-Yves
Le candidat conservateur Yves Lévesque s'est présenté aux médias, mercredi, pour répondre aux critiques exprimées hier et a annoncé mettre en doute l'objectivité du maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche.
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Yves Lévesque est arrivé avec la ferme intention de se défendre, après avoir été la cible de flèches lancées par le maire de Trois-Rivières et la candidate libérale Caroline Desrochers.
«Il faudrait poser des questions à monsieur Lamarche, je pense que le jupon dépasse», a-t-il affirmé.
L'ex-maire de Trois-Rivières, maintenant candidat conservateur, ne s'est pas gêné pour répondre à la lettre ouverte de Jean Lamarche envoyée mardi.
«Surtout qu'il était bien content d'avoir mon appui pour être élu maire de Trois-Rivières», a-t-il poursuivi.
Jean Lamarche, qui est l'actuel maire de Trois-Rivières, indiquait dans sa lettre qu'aucun candidat n'habitait le comté. Ce n'est pas faux, selon Yves Lévesque, qui habite maintenant Shawinigan, mais mettre tous les candidats sur le même palier manque de franchise, selon lui.
«J'ai quand même demeuré à Trois-Rivières pendant 39 ans, et je suis plus souvent à Trois-Rivières que je suis à Shawinigan», a-t-il répondu.
Le maire de Trois-Rivières, pour sa part, affirme que sa lettre n'est pas un appui aux Parti libéral du Canada. «C'est un appui à la ville de Trois-Rivières.»
Jean Lamarche voulait aussi savoir la position d'Yves Lévesque sur le TGV (train à grande vitesse). En point de presse, le candidat énonce que trop de variables ont changé depuis qu'il était maire et qu'on parlait d'un TGF (train à grande fréquence). Il ajoute qu'il faut attendre les études et revoir les précisions du projet avant de se prononcer.
De son côté, la candidate libérale dans Trois-Rivières Caroline Desrochers voulait savoir si Yves Lévesque aurait l'intention de défendre l'entente de 1,8 milliard entre les paliers fédéraux et provinciaux pour accélérer la construction de logements.
Ce à quoi Yves Lévesque répond que le Parti libéral du Canada est responsable de la pénurie de logements pour avoir laissé entrer une immigration abusive. Il affirme que les conservateurs ne s'associeront jamais avec un parti «qui a mis le feu», et qui veut l'éteindre.