Le Canada ne doit pas céder à la panique
Agence QMI
Même si la défaite au dernier match du tour préliminaire contre les États-Unis les a ramenées sur terre, les Canadiennes doivent rester concentrées puisque la route vers la finale du Championnat du monde de hockey féminin – et une possible revanche – ne sera pas une partie de plaisir.
Le Canada croisera d’abord la Suède en quart de finale, jeudi, avant d’affronter les vainqueuses du duel entre les Finlandaises et les Tchèques. Si elles parviennent à franchir ces deux étapes, les représentantes de l’unifolié pourront songer à nouveau aux États-Unis en finale.
«C’est toujours difficile après une défaite comme celle-là. Tu ne veux pas réagir trop fort, tu dois seulement te retourner, regarder les vidéos et apporter les ajustements qui aideront dans le prochain match», avait mentionné l’attaquante Brianne Jenner après le revers de 5 à 2 contre les Américaines, mardi soir.
Sur le site web de Hockey Canada, la vétérane de 31 ans a rappelé qu’il restait encore beaucoup de hockey à jouer. Les Suédoises ne sont pas n’importe qui, elles qui ont terminé au deuxième rang du Groupe B, avec trois victoires, dont deux en prolongation, et un revers.
Le classement de cette section a été outrageusement dominé par la Tchéquie, qui avait vaincu la Suède 3 à 0. Ces dernières ont ainsi inscrit 12 buts en quatre matchs et en ont accordé 10.
Toujours en confiance
Après le match contre les Américaines, Marie-Philip Poulin, en bonne capitaine, a appelé ses coéquipières à rester calmes et à se serrer les coudes pour la suite.
«Ce n’est pas le moment de paniquer, c’est un match et un processus. Ce ne sera pas parfait, mais c’est à nous d’être résilientes et de retourner travailler le lendemain», avait soutenu la Québécoise.
Ce duel important contre les États-Unis a eu lieu en deux temps, les Canadiennes prenant une avance de 2 à 0 en première période, avant de voir les Américaines répliquer avec cinq buts sans réplique. Devant le filet, Emerance Maschmeyer a fait ce qu’elle a pu avec 28 arrêts.
«La défaite n’affecte certainement pas notre confiance, avait assuré Jenner. Nous essayerons d’apprendre et de devenir meilleures.»
Le match Canada-Suède sera aussi une belle occasion de voir deux des meilleures marqueuses du tournoi. L’Ontarienne Sarah Fillier et son adversaire de jeudi Hanna Olsson comptent toutes les deux quatre buts. Elles sont à égalité au sommet du classement, à égalité avec la Tchèque Natalie Mlynkova.