Changements climatiques: le Canada et les Pays-Bas font front commun

Le Canada et les Pays-Bas iront au sommet du G20 et à la COP26 avec une stratégie commune visant à faire pression pour que les pays intensifient leurs efforts face au changement climatique, a déclaré vendredi à La Haye le premier ministre canadien Justin Trudeau.

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Il a rencontré à La Haye son homologue néerlandais Mark Rutte, avant le sommet du G20 qui se tient ce week-end à Rome et la conférence internationale sur le climat COP26 qui s'ouvre dimanche à Glasgow, en Écosse.

«Ce fut une rencontre entre des amis partageant les mêmes idées», a déclaré lors d'une conférence de presse Justin Trudeau, à l'issue de cette entrevue qui a eu lieu dans les bâtiments historiques du parlement, qui abritent les bureaux du premier ministre.

La rencontre «nous a permis de mettre au point une stratégie sur la manière dont nous continuerons à faire pression pour nous assurer que le monde intensifie (ses efforts) face à ces immenses défis», a ajouté M. Trudeau.

«Nous travaillons avec des alliés qui partagent nos idées, dont l'Allemagne et d'autres pays, pour s'assurer que le monde remplisse très rapidement son engagement de (consacrer) 100 milliards de dollars» à l'aide aux pays en voie de développement dans la lutte contre le changement climatique, a-t-il ajouté.

Les militants de la lutte contre le changement climatique et l'ONU souhaitent que les pays du G20 parviennent à l'objectif de 100 milliards de dollars par an destinés à aider les pays en développement à juguler leurs émissions de CO2 et à s'adapter aux conséquences dévastatrices du changement climatique.

Cet objectif était censé avoir été atteint l'année dernière, et l'incapacité des pays riches à y parvenir est devenue un point crucial d'achoppement.

M. Rutte s'est dit «assez optimiste» concernant la COP26 à laquelle ne participeront physiquement ni le président russe Vladimir Poutine ni le président chinois Xi Jinping alors que la Russie et de la Chine figurent parmi les plus gros pollueurs de la planète.

«Je suis assez optimiste, nos équipes travaillent cette nuit et demain» sur l'apport du Canada et des Pays-Bas en vue d'un succès de la conférence sur le climat, a-t-il déclaré.

Selon lui, il est «encore possible d'aboutir à un bon résultat. Mais si nous ne travaillons pas dur, nous aurons des problèmes», a-t-il conclu.