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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Le campement d’un Québécois démantelé à Ottawa

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Francis Pilon | Le Journal de Montréal

2022-02-06T20:03:21Z
2022-02-06T20:08:53Z
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L’un des deux principaux camps de fortune à Ottawa, où une majorité de Québécois ont élu domicile pour soutenir le convoi de camionneurs, a finalement été démantelé sous la pression des policiers cet avant-midi. 

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«Là, il faut que je quitte avant que les policiers m'embarquent», a lancé Ronald Marenger, alors qu’il discutait une dernière fois avec les manifestants.

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Son campement, qui a été construit au parc de la Confédération, était presque vide durant le passage du Journal. Celui-ci est situé à environ 300 m du convoi sur devant le Parlement.

Une poignée de Québécois mangeaient de la soupe, alors que d’autres déplaçaient les derniers morceaux de bois vers un autre camp sur la rue Coventry.

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«Je suis venu ici pour aider les camionneurs en cas d’urgence. Je vais continuer mon œuvre et je vais juste changer mon centre d’opération», insiste M. Marenger, qui réside à Gatineau. 

Ronald Marenger a aussi invité les manifestants à le suivre vers le prochain camp puisque des saunas seront à leur disposition et des massages offerts.

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Tensions avec policiers  

«Ça fait quelques jours qu’on lui demande de quitter le parc. C’est un lieu privé. Ils ont finalement décidé de coopérer. Pour l’instant, tout se passe très calmement», a mentionné une policière sur place. 

Le Journal s’est entretenu avec l’instigateur du campement, mais il est resté vague sur les motifs qui le poussent à quitter le parc de la Confédération. 

«On quitte en guise de respect avec la ville d’Ottawa. C’était censé durer 48 heures ce site d’urgence. J’ai décidé de partir», a affirmé Ronald Marenger, dont le campement est en place depuis au moins une semaine. 

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Cabane de la discorde  

Selon nos informations, la construction d’une cabane en bois sur le site du camp de fortune a été la goutte qui a fait déborder le vase. Cette construction qui sert de restaurant aux manifestants a fait les manchettes cette semaine. 

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Lors de notre passage, la cabane n’avait pas été déménagée. 

«Je suis désolé auprès de la ville d’Ottawa. Mon but n’était pas de nuire», conclut M. Marenger. Ce dernier a ensuite rapidement mis fin à notre entretien lorsqu’un homme l’a averti que les policiers étaient en route. 

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