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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Le Bloc veut un «Buy Canadian Act»

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        Photo portrait de Jean-Philippe Guilbault

        Jean-Philippe Guilbault

        24 mars à 11h08
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        En ouverture de la campagne électorale du Bloc Québécois, son chef Yves-François Blanchet s'engage à proposer un équivalent canadien au Buy American Act pour favoriser les entreprises locales lors de l'octroi de contrats gouvernementaux.

        Le Bloc Québécois a dévoilé à Québec son nouvel autobus de campagne à quelques pas du Château Frontenac.
        Le Bloc Québécois a dévoilé à Québec son nouvel autobus de campagne à quelques pas du Château Frontenac. Photo Stevens LeBlanc

        M. Blanchet s'est engagé à déposer personnellement un projet de loi en ce sens dès la prochaine rentrée parlementaire.

        «Une forme d'achat local, appuyé par l'action gouvernementale et les dépenses gouvernementales», a expliqué le chef accompagné de ses candidats dans la région de Québec lors d'un point de presse lundi matin devant le consulat général des États-Unis.

        Photo Stevens LeBlanc
        Photo Stevens LeBlanc

        Le choix du lieu pour le lancement de la campagne du Bloc n’était pas anodin dans un contexte politique et économique tendu entre le Canada et son voisin du Sud.

        «Le peuple américain demeure un ami, un partenaire et un allié des Québécois, des Canadiens, des Mexicains et du monde libre», a soutenu Yves-François Blanchet qui assure que la relation canado-américaine «pourra être restaurée au terme d’une négociation qui pourrait s’avérer difficile».

        Photo Stevens LeBlanc
        Photo Stevens LeBlanc

        C’est pour faire face aux Américains que le Bloc propose d’adopter une loi qui obligerait une garantie de contenus québécois et canadiens lorsqu’Ottawa octroie des contrats ou même lorsque le gouvernement canadien accorde des subventions à des projets.

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        Des exceptions pourraient être prévues si «les coûts sont prohibitifs» ou s’il n’existe pas de fournisseur local pour un bien ou service particulier.

        Pour M. Blanchet, ce genre de législation pourrait s’avérer intéressant notamment dans le dossier du tramway de Québec.

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              Baisses d’impôts risquées

              Le chef conservateur, Pierre Poilievre, et le libéral, Mark Carney, ont tous les deux lancé leur campagne en promettant de baisser le premier palier d’imposition respectivement à 12,75% et 14%.

              Pour le chef bloquiste, ces propositions sont «des promesses impossibles» dans un contexte de conflit commercial avec les États-Unis.

              «Ils vont faire comment pour réussir dans un contexte éminemment difficile de ralentissement économique, potentiellement de récession, pour dire qu’on va avoir plus de dépenses, moins de revenus et [que] ça va marcher pareil? demande Yves-François Blanchet. Je veux voir les cadres financiers de M. Carney et de M. Poilievre.»

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