Patrice Bergeron : des câlins annonciateurs?
Agence QMI
Les Bruins de Boston n’avaient pas encore quitté la patinoire du PNC Arena, samedi après leur élimination au terme du septième match de leur série de premier tour contre les Hurricanes de la Caroline, que déjà plusieurs questions étaient soulevées quant à l’avenir de Patrice Bergeron.
Le choix de deuxième ronde (45e au total) de la formation du Massachusetts en 2003 a joué l’ensemble de ses 1216 matchs avec la même organisation. Son contrat de huit saisons d’une valeur de 55 millions $ viendra toutefois à échéance cet été. Âgé de 36 ans, le Québécois pourrait signer une nouvelle entente avec les Bruins – ou l’une des 31 autres équipes de la Ligue nationale – ou encore opter pour la retraite.
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Questionné à ce sujet, même le principal intéressé ne savait pas ce que le futur lui réservait.
«C’est encore trop tôt en ce moment, a répondu Bergeron. C’est encore trop frais.»
Malgré son âge, Bergeron peut encore contribuer, lui qui a conclu la saison avec 65 points en 73 duels. Il est aussi à 18 points d’atteindre le plateau des 1000 en carrière, lui qui pourra se targuer d’avoir mis la main sur la coupe Stanley une fois, en 2011. Il a aussi remplacé Zdeno Chara en tant que capitaine des Bruins, en janvier 2021, après le départ du défenseur.
Des câlins annonciateurs?
À l’image de Shea Weber après la défaite du Canadien de Montréal en finale de la coupe Stanley la saison dernière, Bergeron a pris le temps de prendre dans ses bras chacun de ses coéquipiers quand ceux-ci quittaient la surface glacée. Plusieurs personnes sur les réseaux sociaux y ont vu un mauvais présage.
Patrice Bergeron gives the entire roster hugs as they make their way off the ice. pic.twitter.com/dN6qOwSP11
— Conor Ryan (@ConorRyan_93) May 14, 2022
Toutefois, le journaliste Conor Ryan, du «Boston Sports Journal», a calmé le jeu en mentionnant qu’il s’agissait d’une tradition de Bergeron quand son équipe est éliminée des séries éliminatoires.
Coéquipier de longue date du Québécois, Brad Marchand ignorait ce qu’allait décider son fidèle acolyte, mais il a tenté de le convaincre. «Évidemment, j’ai plaidé ma cause afin qu’il revienne, a admis la petite peste des Bruins. Mais c’est entièrement sa décision.»