Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

L’atypique approche de Martin St-Louis

Partager

TVA Sports

2022-10-29T00:12:13Z
Partager

«Il n’a dirigé que dans le pee-wee. Comment voulez-vous qu’il réussisse dans la LNH?»

Le 9 février 2022, jour de l’embauche de Martin St-Louis à titre d’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, on pouvait lire d’innombrables commentaires de ce type sur les réseaux sociaux. 

Pour les plaignants, le succès qu’avait connu l’ancien no 26 du Lightning en tant que joueur ne représentait pas quelque chose de suffisamment important pour pallier son manque d’expérience derrière le banc d’une équipe de hockey professionnelle. 

Pourtant, à peine plus de huit mois plus tard, Martin St-Louis peut dire mission accomplie. Du moins jusqu’ici. Parce qu’il est bien documenté que le boulot d’un «coach» n’est jamais terminé. 

Mais pourquoi «mission accomplie», alors que le club a conclu sa saison au dernier rang du circuit l’an dernier et qu’il joue pour à peine ,500 cette année? 

Tout simplement parce que St-Louis doit naviguer à travers les aléas d’une reconstruction assumée de plus en plus clairement par ses patrons. La victoire n’est pas ce qui motive les décisions des dirigeants. Pas à court terme, en tout cas. St-Louis doit donc faire avec ce qu'il a.

Publicité

Et malgré des résultats somme toute moyens dans la colonne des points au classement, «MSL» parvient, dans la très grande majorité des cas et depuis son arrivée à Montréal, à envoyer sur la patinoire des équipes qui se battent et qui compétitionnent. Les joueurs ont envie de jouer pour lui. Ils ont envie d’aller à la guerre pour leur instructeur. 

À l’occasion de son intervention quotidienne à «JiC», notre informateur Renaud Lavoie a élaboré sur certaines méthodes atypiques utilisées par St-Louis lors des entrainements du club. Des choses qu’on ne voit pas vraiment ailleurs, mais qui, de façon claire, plaisent aux patineurs du Tricolore. 

«À une certaine époque, on voyait des chandails de plein de couleurs, pendant les entraînements. Maintenant, il y en a deux : tu as les rouges et les blancs. Et pourquoi on fait ça? Compétition interne! Aujourd’hui, par exemple, on travaillait sur le trois contre trois en fond de zone et on s’est retrouvé à égalité. 

«St-Louis a alors dit aux gars qu’ils n’avaient pas le choix de finir ça en fusillade. Les joueurs ont évidemment obtempéré et l’équipe perdante s’est retrouvée à devoir faire du bande à bande en patinant à fond de train. Tout le monde s’amusait.» 

Renaud Lavoie a alors conclu là-dessus.  

«C’est comme ça qu’on bâti une belle chimie à l’intérieur d’une équipe. Mais pour Martin, le plaisir passe par un sain climat de compétition à l’interne. Il est constamment en train d’essayer de reproduire des situations de matchs.»

Publicité
Publicité