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L'article provient de TVA Nouvelles

L’analyse des eaux usées «utile» pour suivre l’évolution de la COVID-19, estime l’INSPQ

Louis-Philippe Messier
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Agence QMI

2022-01-12T21:48:51Z
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Avec l’accessibilité limitée aux tests de dépistage, l’analyse des eaux usées pourrait permettre à la Santé publique d’avoir un meilleur portrait de la propagation de la COVID-19, selon un rapport de l’Institut national de santé publique (INSPQ) publié mercredi. 

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Les projets de recherche qui avaient été entrepris dans les eaux usées de plusieurs villes du Québec avaient été mis sur pause par manque de fonds. La subvention offerte par Québec n’avait pas été renouvelée et la Santé publique attendait un rapport de l’INSPQ avant de recommander l’analyse des eaux usées comme outil de détection de la COVID-19 dans la communauté.

Ce rapport, finalement sorti mercredi, mentionne l’utilité de l’analyse des eaux usées principalement dans le contexte actuel, où les tests de dépistage ne sont accessibles qu’à une minorité.

«La surveillance de la COVID-19 dans les eaux usées est un domaine qui évolue rapidement et qui peut présenter un intérêt en santé publique pour détecter et interpréter la circulation de la maladie dans la population. Dans ce contexte, un suivi de la littérature sur le sujet est essentiel», peut-on lire dans le rapport.

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Technique reconnue mondialement

En Europe et dans le reste du Canada, plusieurs projets d’analyse des eaux usées ont été lancés et se sont avérés efficaces.

«C’est le seul moyen efficace qu’on a de prédire le nombre de cas positifs de 3 à 10 jours plus tôt. C’est comme une mini-boule de cristal», avait dit le microbiologiste, Marc Hamilton, en entrevue avec le «Journal de Montréal» en décembre dernier.

Rappelons que l’analyse des eaux usées en Nouvelle-Écosse a permis de découvrir la présence d’Omicron dans la province dès la mi-novembre, soit avant qu’il ne soit repéré en Afrique du Sud.

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