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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Artturi Lehkonen: «L’ambiance est mauvaise»

Perdre, ça fait suer, a lancé Artturi Lehkonen  pour imager l’ambiance qui existe chez le CH actuellement.
Perdre, ça fait suer, a lancé Artturi Lehkonen pour imager l’ambiance qui existe chez le CH actuellement. Photo Martin Chevalier
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2021-11-26T02:02:31Z
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BUFFALO | Artturi Lehkonen n’est pas le plus volubile en point de presse. Parfois, on se demande même s’il ne se fait pas un devoir d’être terne pour ainsi être moins en demande.

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Son passage dans le minuscule vestiaire des Bandits de Buffalo, là où l’attendait une demi-douzaine de journalistes, jeudi midi, n’a pas été différent. Sauf qu’en trois minutes, il est parvenu à lancer la phrase la plus significative de la journée lorsqu’il a été appelé à se prononcer sur les problèmes que traverse l’équipe.

« L’ambiance est mauvaise. Perdre, ça fait suer », a laissé tomber le Finlandais.

« C’est lourd, a reconnu Jeff Petry, suivant son coéquipier au podium. Ce n’est pas amusant d’être dans notre position. »

Cette position, c’est l’avant-dernière dans l’Association de l’Est. Ce sont 10 points de retard sur les Penguins de Pittsburgh, détenteurs de la huitième et dernière place donnant accès aux séries éliminatoires. C’est d’être en très mauvaise posture le jour de l’Action de grâce américaine.

Tel qu’illustré dans ces pages, dans notre édition du 8 novembre, depuis 2013-2014, 93,7 % des formations qui ont pris part aux séries éliminatoires se trouvaient déjà dans le portrait des séries ou accusaient un retard maximal de quatre points lors du quatrième jeudi de novembre.

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Les Stars de 2013-2014, avec huit points de retard, et les Blues, avec sept, sont les formations ayant connu le plus grand renversement de situation. 

De la bonne façon

Sauf que ces formations avaient respectivement trois et deux matchs de plus à jouer que leurs rivaux. Ce qui n’est pas le cas du Canadien.

« On est conscient de la situation. Mais est-ce qu’on peut se permettre de regarder trop loin ? Il faut y aller un jour à la fois et se concentrer sur demain [vendredi], a soutenu Ducharme. On peut bien parler d’où on veut être à la Thanksgiving et d’où on veut être à la fin de l’année, mais il y a un chemin à prendre et une façon de faire. »

Travailler de la bonne manière, mettre l’effort et l’énergie seraient de bons ingrédients de départ.

  • Écoutez la chronique sports de Jean-Charles Lajoie avec Benoit Dutrizac sur QUB radio :

« Les Sabres ne nous prendront pas en pitié. C’est notre responsabilité de nous en sortir. Parfois la structure y est. D’autres fois, elle n’y est pas. C’est comme si on pensait trop, qu’on essayait d’être trop parfait », a indiqué Petry.

Non, les Sabres ne lèveront pas le pied. Et on l’a bien vu lors de la première visite des Montréalais sur la rive du lac Érié, en début de saison. Le Canadien s’était fait lessiver 5 à 1.

Le pilote du Canadien n’a pas voulu dévoiler l’identité du gardien qui affrontera les tirs des Sabres. Une décision sera prise en matinée.


Par ailleurs, Ducharme a apporté de légères modifications à ses deux premiers trios. Jonathan Drouin se retrouve maintenant avec Nick Suzuki et Cole Caufield, alors que Tyler Toffoli occupait la gauche de Christian Dvorak et Josh Anderson.

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