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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Possible retrait de Bombardier de la Société en commandite A220: l’AIMTA n'est pas inquiète

Photo d'archives, AFP
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Agence QMI

2020-01-17T16:03:12Z
2023-10-12T23:12:41.782Z
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MONTRÉAL – Le possible retrait de l’avionneur québécois Bombardier de la Société en commandite A220 ne fait pas craindre le pire à l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale (AIMTA).  

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Selon l’AIMTA, le programme des avions A220 est en «santé» et la «volonté d’Airbus d’augmenter sont empreintes au Québec indique que les activités d’assemblage de l’ex-C Séries à Mirabel ne sont aucunement menacés», a-t-on précisé vendredi, par communiqué.  

«Pour nous, que Bombardier fasse le choix de se retirer de la Société en commandite A220, à ce stade-ci, ne change rien», a indiqué Yvon Paiement, président de la Section locale 712 de l’AIMTA.  

«Dans ce dossier, nos priorités demeurent les mêmes, travailler pour la sécurité d’emplois et les conditions de travail de nos membres, a-t-il poursuivi. Comme la viabilité du programme A220 est garantie et qu’Airbus a des projets d’expansion ici, l’avenir s’annonce prometteur.»  

L’AIMTA rappelle également qu’il reste à livrer 495 des 600 commandes de l’Airbus A220 et que 700 employés de plus ont été embauchés à l’usine de Mirabel, dans les Laurentides, depuis qu’Airbus a pris le contrôle du programme C Series, portant le total des effectifs à 2700.  

De plus, autre signe encourageant selon le syndicat, le centre fournisseur (pré-fal) des A220 est en construction et l’entente de réciprocité datant de 2018 demeurera en vigueur malgré le retrait possible de Bombardier de la Société en commandite A220. Cette entente offre des passerelles pour les syndiqués entre Bombardier aéronautique et la Société en commandite A220, notamment pour ceux qui figurent sur la liste de rappel des deux entités ou qui ont été mis à pied.  

«L’entente a été incorporée dans les deux conventions (Bombardier/Société en commandite) et il a été convenu avec les deux employeurs que sa durée est garantie pour les présentes conventions collectives et les suivantes. Les avantages de l’entente ne seraient donc aucunement affectés par le départ de Bombardier», a indiqué Éric Rancourt, agent d’affaires du District 11 responsable des unités Bombardier et Airbus.

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