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L'article provient de TVA Nouvelles

EN IMAGES | «Convoi de la liberté»: la police frustre Rambo

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Dominique Lelièvre | Journal de Québec

2022-02-04T22:23:14Z
2022-02-05T01:01:07Z
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Les leaders de la mobilisation contre les règles sanitaires ont fait monter la pression d’un cran à Québec, vendredi soir, à coup d’allégations et d’accusations envers l’administration municipale et les médias, malgré une foule encore modeste pour une deuxième soirée.

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Accueilli en héros aux abords du Parlement, Bernard «Rambo» Gauthier s’est adressé quelques minutes aux médias, se disant d’abord «déçu» par les responsables municipaux.

Photo Dominique Lelièvre
Photo Dominique Lelièvre

«Avec les autorités, c’est de la marde. Ils ne tiennent pas parole. On était supposés de faire ça convivial avec de la nourriture pour aider tout le monde», a dénoncé le syndicaliste de la Côte-Nord.

Photo Dominique Lelièvre
Photo Dominique Lelièvre

À ses côtés, Kevin «Big» Grenier a expliqué qu’une remorque qui devait transporter des vivres n’a pu se rendre à l’endroit souhaité.

Photo Dominique Lelièvre
Photo Dominique Lelièvre

«Ils nous ont privés de notre convoi de bouffe, ils nous ont fait enlever notre trailer. Tout ce qu’on avait organisé en collaboration avec les policiers de la Sûreté du Québec et le SPVQ, ils nous ont toute cancellé ça à la dernière minute», a-t-il allégué.

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Photo Agence QMI, Marcel Tremblay
Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

«Ils font toute pour que le monde se révolte», s’est emporté l’homme. «Mais nous autres, on va jouer plus fin qu’eux autres, on va y aller dans l’harmonie et dans le calme», a-t-il soutenu.

Photo Dominique Lelièvre
Photo Dominique Lelièvre

Le «ton» pourrait changer  

Dans une vidéo filmée en direct sur Facebook en début de journée, il a laissé entendre que le rassemblement serait « convivial pis toute pour le temps du Carnaval. Si monsieur Legault [ne] comprend pas, après le Carnaval, on utilisera un autre ton.»

Photo Dominique Lelièvre
Photo Dominique Lelièvre

Les deux hommes ont fait preuve d’une certaine hostilité envers les représentants des médias en les accusant d’alimenter la «peur publique» et de ne pas traiter suffisamment de détresse et de santé mentale.

«Vous cachez tout ça, crisse, vous êtes complices de c’t’hostie de tueur là!» a scandé le syndicaliste à deux pas de l’Assemblée nationale, disant faire référence par ce dernier qualificatif à «toutes les crisse de partis politiques [...], l’opposition comme les élus».

Photo Agence QMI, Marcel Tremblay
Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

Foule modeste et Carnaval  

Une foule à peine plus dense que la veille de quelques centaines s’était massée en bordure d’une estrade en face de l’Assemblée nationale et le long du boulevard René-Lévesque, où une seule une poignée de poids lourds était visible.

Pendant ce temps, le Carnaval de Québec a pris son envol sans perturbations apparentes.

Photo Agence QMI, Marcel Tremblay
Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

«Je n’éprouve pas de danger particulier, mon mari non plus. On n’habite pas très loin, donc on peut rentrer aussi facilement s’il y a besoin. On est Français, donc pour nous, c’est une toute petite manifestation» s’est exclamée une festivalière venue admirer le palais de Bonhomme avec ses deux enfants.

Photo Dominique Lelièvre
Photo Dominique Lelièvre

De l’action est à prévoir aujourd’hui en haute-ville alors que des convois de plusieurs régions du Québec, notamment de l’Abitibi, de la Montérégie, de l’Estrie, de la Beauce, de Charlevoix et du Saguenay sont attendus pour la manifestation principale.

Une centaine de personnes ont d’autre part confirmé sur les réseaux sociaux leur participation à une contre-manifestation pour faire «bloc au convoi».

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