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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

La Soirée du hockey... à Abbotsford!

Martin Chevalier / JdeM
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2022-12-05T18:07:07Z
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ABBOTSFORD | Au départ, je n’étais pas sûr de vouloir me taper une heure de route pour aller voir le match du Rocket de Laval à Abbotsford. C’est la ville où évolue la filiale des Canucks de Vancouver dans la Ligue américaine.

• À lire aussi: Le Rocket perd un match haut en couleur

Le Canadien avait congé. Je me suis dit « pourquoi pas ? » J’aime le hockey et j’ai la chance de voir quelques espoirs du Canadien. Je n’ai pas perdu de gageure non plus.

Je saute dans ma petite voiture de location et je prends la route. Durant le trajet, j’ai vu des arbres et encore des arbres sur le bord de la route. En toile de fond, les magnifiques montagnes. Juste pour cela, ça valait le déplacement. 

L’aréna des Canucks version Ligue américaine ? Très similaire à la Place Bell pour son nombre de sièges et son ambiance. 

Ce qui m’a surpris, j’ai vu quelques chandails du Canadien dans les gradins. La majorité avec le nom de Brendan Gallagher dans le dos. Normal. 

Le petit guerrier a joué son hockey junior à Vancouver et il revient dans la région lors de ses saisons estivales. L’attachement est encore perceptible.

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De la diversité

Sur la glace, le duo d’officiels est à l’image de notre société en 2022. Il représente bien la diversité. Il n’y a pas si longtemps, cela aurait été impensable. 

Cianna Lieffers et Jordan Samuels-Thomas avaient la tâche de décerner les punitions. Une femme et un noir comme officiels sur la même surface glacée en même temps. 

Lieffers a gravi les échelons un à la fois. Elle a arbitré dans le junior, aux Jeux olympiques et à deux championnats du monde de hockey féminin. Son parcours ressemble beaucoup à celui d’Elizabeth Mantha. 

Samuels-Thomas, un ancien joueur qui a évolué dans les mineures et en Europe, a de bonnes chances de devenir le troisième arbitre noir de l’histoire dans la LNH. Le premier depuis Jay Sharrers en 2004. 

Le défunt Herb Carnegie serait fier de cette évolution.

De la grande visite

Pour ce qui est du Rocket, ce fut un autre match difficile avec une autre défaite au compteur. Le directeur général Kent Hughes et son adjoint John Sedwick étaient présents pour observer les espoirs. 

Triste constat : son club-école n’a pas beaucoup de profondeur. Personne ne ressort du lot. Certains ont de bonnes séquences, mais elles s’estompent rapidement. 

D’autres cas sont plus inquiétants. Le défenseur Justin Barron et le gardien Cayden Primeau devraient se démarquer sur une base régulière, mais ce n’est pas le cas.

Pour le moment, leurs performances manquent de constance. Tantôt bonnes, tantôt ordinaires. 

La saison pourrait être longue pour le Rocket. La patience de Jean-François Houle pourrait être mise à rude épreuve. Un voyage à Abbotsford qui fut payant.

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